dimanche 6 mars 2011

XenServer sur un MacMini - Part. 1

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, et pour certains billets à venir, nous allons délaisser l'horrible discours politico-crypto-anarcho-libéral qui avait envahi mon blog pour une expérience.

J'espère que celle-ci profitera tant à mes lecteurs qu'à moi. Vous allez comprendre.

Comme je ne souhaite pas rester technicien niveau 1,75 (voir 2 les bons jours), et que de voir un de mes collègues faire joujou avec le XenServer de la boite me donne envie, j'ai décidé de me lancer.

Pour joindre l'utile à l'agréable, j'ai décidé de mettre du Mac là dedans. Et de voir ce que ça donne.





Enfin, cet ensemble de billets convaincra peut-être mon patron de m'envoyer sur des tâches plus sympathiques que celles que je fais actuellement.

L'objectif de la manœuvre
Installer un serveur Xen (XenServer) et virtualiser trois machines : une sous Windows Server, une sous LINUX et une sous Mac OS X Server ; tout en restant dans la légalité ; afin que ce type d'infrastructure soit déployable en clientèle.
Dans un second temps, j'espère aller un peu plus loin et voir si on peut lancer des applications Mac OS sur un client Windows via XenApp, ce genre de choses.




Commençons par un petit rappel de ce qu'est XenServer, et ses produits liés. XenServer est une couche logicielle installée sur un serveur physique permettant d'installer plusieurs serveurs virtuels. Ce type de procédés, nommé "virtualisation des serveurs" a différents avantages sur l'installation de plusieurs serveurs physiques. L'avantage le plus notable étant la répartition de la charge entre les serveurs.

Exemple (grossier mais c'est pour que tout le monde comprenne)
Cas 1 "infrastructure classique" : Prenez deux serveurs physiques, A et B. Lorsque A fonctionne à 40% de ses capacités, il ne peut pas donner à B sa capacité libre ; on a donc une perte de capacité.

Cas 2 "infrastructure virtualisée" : Si vous prenez un serveur physique, sur lequel vous installez deux serveurs virtuels A et B. Lorsque A fonctionnera à 40% de ses capacités, il pourra donner sa capacité disponible à B : les deux serveurs étant installés sur la même machine.




Il existe bien d'autres avantages sur lesquels je ne vais pas m'étendre, mais sachez que les infrastructures virtualisées sont bien plus flexibles que les infrastructures "classiques".

XenServer fonctionne avec XenApp et/ou XenDesktop.
C'est le deuxième volet de cette suite logicielle communément appelée "CITRIX". Elle permet aux utilisateurs de lancer leurs applications directement sur le serveur et de les afficher sur leurs postes.

Exemple
Cas 1 "infrastructure classique" : Pour utiliser Word dans votre entreprise, vous devez l'installer sur tous les postes ; et vous le lancez sur le poste sur lequel vous travaillez.

Cas 2 "infrastructure CITRIX" :  Word est installé sur le serveur et tous les utilisateurs le lancent sur le serveur (via un raccourcis sur le bureau), mais il s'affiche sur les postes utilisateurs. Cette opération se réalise grâce à un petit outil nommé XenApp.


Le fonctionnement de XenApp

XenDesktop sert, quant à lui, à afficher le bureau serveur des utilisateurs, sur leurs postes. C'est une sorte de prise en main à distance.

Pourquoi CITRIX ?
On connait des systèmes concurrents à CITRIX, comme VMware par exemple (même si celui-ci ne dispose pas d'équivalent à XenApp).
Mais VMware est plus coûteux, bien que plus performant à mon sens.
Je choisis donc CITRIX car c'est l'option choisie par la boite dans laquelle je bosse actuellement.
Les prérequis
Le choix du matériel et des logiciels va être déterminé par notre choix de rester dans la légalité.
Windows et LINUX peuvent légalement s'installer sur tous types de support, par contre Apple impose que Mac OS X Server soit installé sur une machine Apple ; même si le système est virtualisé. On notera que, depuis peu, Apple autorise que Mac OS X Server soit virtualisé, ce qui n'a pas toujours été le cas.

Je vais donc choisir le MacMini de mon salon (j'ai que ça).
Concernant les OS : Mac OS X Server 10.6 Snow Leopard, Windows SBS Standard 2011, Debian 6.0 seront de la partie. 
J'ai choisi un Windows 2011 par curiosité, histoire de voir à quoi ressemble la nouvelle mouture des OS serveurs de Microsoft.

La version serveur de l'OS d'Apple


Voilà pour les présentations. Je commence mon installation et je vous tiens au courant dans la partie 2 !

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