vendredi 31 décembre 2010

Les interdictions du 31 décembre, ou, pourquoi Nicolas Sarkozy est un national-socialiste

En cette dernière journée de l'année, ou je m'adonne à la finalisation des travaux entrepris depuis septembre dans mon appartement, j'ai, comme tous les jours, branché ma télévision sur BFM TV.

Au fur et à mesure que s'écoule le "ni clou, ni vis", les interdictions du 31 décembre défilent sur mon téléviseur.
"Interdit de boire de l'alcool dans les lieux publics à Montpellier et à Paris" "Interdit de sortir sa poubelle en Seine Saint Denis" "Interdit d'acheter ou d'utiliser des pétards en Alsace"... J'en passe et des meilleures...

Encore mieux, après le problème "du verglas et des routes inclinées", M. Hortefeux, notre ministre de l'intérieur, nous enjoint à "ne pas utiliser nos téléphones portables dans le métro et dans les lieux publiques en générales" afin de ne pas "favoriser les vols à l'arraché".



Bordel de merde de cul de salope ! N'est-ce pas le travail de M. Hortefeux de faire en sorte qu'on puisse circuler sur toutes les routes et qu'on puisse téléphoner tranquillement dans le métro ? N'est-ce pas un comble que nous devions modifier notre comportement à cause de la délinquance ?

Indigné, je m'en tape un coup de marteau sur le doigt, ça fait mal. Mais voilà que je me précipite sur mon ordinateur afin d'écrire ces quelques lignes.
De toute façon, je suis à cour de silicone acrylique blanc, et mon aimée n'est pas encore de retour de Leroy Merlin avec le ravitaillement adéquat.

Bref, toutes les mesures dont je vous ai parlé reflètent le climat sécuritaire ambiant, et comme dirait ma mère : "on marche sur la tête".
On note que malgré le déploiement constant de forces de l'ordre dans notre capitale et sur nos routes afin de traquer l'automobiliste contrevenant, les violences à la personne ont augmenté de 40%.
Malgré l'instauration de cette immonde politique du chiffre auprès de nos policiers, les résultats sont très mitigés.
Et comble du comble, il n'y a plus assez d'organes disponibles car il n'y a plus assez d'accidents de la route ! (Just a joke !).



Quel est donc le problème ? Pourquoi M. Sarkozy n'y arrive pas ?

Tout simplement parce que M. Sarzkozy fait une politique économique de gauche, une politique sociale et fiscale de droite et une politique sécuritaire d'extrême droite.

Lorsqu'on intervient dans l'économie, à grand coups de milliards pour sauver les banques, c'est une politique de gauche. Même si à mon avis, les socialistes seraient rentrés au capital des banques au lieu de leur prêter.
Quand on intervient dans l'économie, au point de négocier soit même des marchés à l'étranger pour AREVA, au point de donner des avis sur "qui ne doit pas avoir la quatrième licence 3G", au point de négocier sois-même les remboursements de médicaments avec les laboratoires pharmaceutiques... On est un keynésien !

Lorsqu'on augmente les prélèvements obligatoires pour les classes moyennes, lorsqu'on permet aux très très riches de ne plus payer d'impôts, lorsqu'on ne fait rien pour améliorer les conditions de vie des plus démunis, lorsqu'on transforme la taxe professionnelle en taxe universelle...  Lorsqu'on creuse le fossé entre la classe moyenne et les classes supérieures, afin de favoriser de gros industriels dans l'espoir qu'ils ne délocalisent pas, ... On a une politique fiscale de droite.

Mais... Lorsqu'on instaure des lois liberticides comme la HADOPI ou la LOPPSI... Lorsqu'on vous flique jusque dans votre bagnole, lorsqu'on vous dit quand vous devez sortir votre poubelle, et qu'on vous interdit de lancer des pétards un soir de réveillon, lorsqu'on interdit le racolage... Lorsque votre ministre de l'Intérieur a été reconnu coupable par la justice de propos racistes et qu'on le maintient dans ses fonctions, ... Lorsqu'on supprime le juge d'instruction au profit du procureur.
Lorsqu'on organise les retours en charter des immigrés clandestins et qu'on organise des débats sur "l'identité nationale"...
Lorsque vous censurez des chroniqueurs ou des journalistes et que vous contrôlez directement ou indirectement près de la moitié de nos médias...
En fait, lorsqu'on déresponsabilise le peuple, en légiférant pour lui interdire des choix, on a une politique sécuritaire d'extrême droite...



Et ce savant mélange, M. Sarkozy, s'appelle du National-Socialisme. Cette idéologie fut déjà expérimentée par un petit moustachu germanique qui a finit par envahir l'Europe et qui a remporté la palme du plus gros connard de l'Humanité ; pour avoir organisé le massacre systématique de millions de juifs, de tziganes, d'homosexuels et de franc-maçons.

Je ne prétend pas que vous irez jusque là M. Sarkozy, mais vous avez les bases pour y arriver.
On ne peut pas prendre ce qui nous arrange dans chaque école de pensée politique.

Si vous étiez un libéral, vous auriez laissé le système bancaire s'effondrer, sans intervenir. Vous auriez aussi arrêter d'assister les classes défavorisées, et peut être qu'elles commenceraient à s'en sortir d'elles mêmes. Vous n'auriez pas réduit à néant les effectifs de notre armée. Vous auriez aussi légalisé le cannabis et mis en place une discrimination positive à l'américaine. Enfin, vous n'auriez pas mis en place votre batterie de lois liberticides.



Au contraire, si vous étiez un keynésien convaincu, vous n'auriez pas mis en place le bouclier fiscal. Vous auriez réinjecté l'argent des plus riches vers les plus pauvres afin qu'ils puissent entreprendre par exemple. Vous n'auriez pas mis en place la politique du chiffre auprès de la Police Nationale, vous auriez créé des unités de proximités, qui iraient discuter avec ces gens qui ne trouvent pas de boulot, parce que les chefs d'entreprises sont à 90% des racistes. Vous n'auriez pas repoussé l'âge du départ à la retraite de manière aussi abrupte.

Si j'avais voulu prendre le contrôle du pays M. Sarkozy, j'aurai fait exactement la même chose que vous. Oh oui, M. Sarkozy, votre seul et unique mandat aura été riche en réforme, vous nous l'aviez promis. Mais il ne s'agit pas de réformer pour réformer, il s'agit de réformer pour améliorer, pour suivre une idée, un "grand dessin" comme vous le disiez dans votre clip de campagne.
Mais ce grand dessin était le vôtre et celui de vos amis, à défaut d'être celui du peuple, et vous nous l'avez enfoncé profondément.




Croyez moi, vous le regretterez. La France n'est pas connue pour sa tendresse envers les monarques absolus et à défaut d'un nouveau mai 1968, je n'attends qu'une seule chose : un nouveau juillet 1789. Bonne année 2011 à vous, Président, et à tous les français, qui vous subissent ou qui vous aiment.



jeudi 30 décembre 2010

Wikileaks serait-il en train de changer de méthode de diffusion ?

Ce n'est pas nouveau, Wikileaks change régulièrement de méthode dans la diffusion des documents "secrets" qu'ils trouvent.

Ainsi, ils avaient publié directement via leur site des documents américains classifiés concernant la guerre en Irak.
Ensuite, on les a vu changer de méthode pour les 250 000 "cables" diplomatiques. A ce moment là, l'équipe de Julian ASSANGE, fondateur de Wikileaks, avait transmis à de grands journaux la primeur de ces informations.



Depuis quelque jour, on a appris qu'Anonymous s'apprêtait à publier des informations très compromettantes sur Bank of America. Ces informations auraient été transmises par Wikileaks, en remerciement de la mobilisation d'Anonymous en faveur de Julian ASSANGE. Le géant de la finance américaine serait coupable de fraudes et de corruption... La deuxième erreur de Bank of America a été de fermer le compte de M. ASSANGE, ce qui semble avoir mis le feu aux poudres.

On ne peut que constater que Wikileaks change une nouvelle fois de méthode de diffusion.
Pourquoi ?

Tout d'abord, il est possible que Wikileaks choisisse ses "diffuseurs" en fonction de la nature de l'information et de son volume.
Pour "quelques" documents classifiés sur la guerre en Irak, le site de Wikileaks a suffit. Il pouvait supporter la charge et il n'y avait pas besoin de tout trier.

Lorsqu'ils se sont retrouvés avec 250 000 documents... Ça a dû devenir coton de trier... Ils ont donc fait appel à des journaux, qui, via leurs rédactions, avaient les ressources pour choisir ce qui était pertinent avant de le publier.


Enfin, lorsqu'il s'agit de se venger d'une banque, Wikileaks a choisit le groupe qui le soutient depuis le début, Anonymous, afin de "faire le boulot". D'autant plus qu'avec Anonymous, on sait que ça se fera sans pitié et sans aucune hésitation.

C'est une première possibilité.

Peut-être que Wikileaks considère que la diffusion via des groupes d'internautes comme Anonymous garantie une meilleure exploitation de leurs informations.
On sait que seuls 1% des cables diplomatiques transmis au journaux "partenaires" de Wikileaks ont été diffusés. Il semble également que les relations entre ces partenaires soient tendues...

Wikileaks cherche peut être un nouveau partenaire... Anonymous aime emmerder les gouvernements... Ces deux là sont faits pour s'entendre.




D'autant plus qu'Anonymous n'a pas la "lourdeur" de partenaires institutionnelles. Il est très facile pour eux de diffuser des informations très rapidement et à très grande échelle via le net. C'est un outil qu'ils maîtrisent très bien. On ajoutera qu'Anonymous a une grand expérience de la "subsistance" sur Internet : avec le temps, ils ont développé différents moyens de rester en ligne, quoiqu'il arrive. Pendant les guerres de DDoS par exemple, ou lorsqu'ils n'avaient plus d'argent pour payer leurs serveurs...

Le risque pour Wikileaks est la perte de contrôle de la diffusion de ces informations : vous ne pouvez pas passer un accord avec Anonymous, comme vous le feriez avec Le Monde. Le fonctionnement est bien trop anarchique pour que des engagements soient tenus.
Mais, après tout, Wikileaks n'a peut-être que faire du contrôle de la diffusion de ces informations : son but n'est-il pas justement de transmettre au plus grand nombre des informations classifiées (entre autre) ?

L'avenir nous dira si le couple Wikileaks-Anonymous est une longue histoire d'amour, ou un coup d'un soir... Quoiqu'il en soit, je ne peux que me réjouir de ce nouveau partenariat, qui présente, à mon sens, beaucoup plus d'avantages pour nous, utilisateurs et contribuables, que de laisser la diffusion à des acteurs plus "institutionnels".

mercredi 29 décembre 2010

Exclusif : Anonymous et Wikileaks s'apprêteraient à publier des documents incriminant Bank of America dans des affaires de corruption !

D'après nos informations, Anonymous prépare un très gros coup contre Bank Of America. Tout partirait de la fermeture du compte bancaire de Julian Assange chez la banque américaine. En représailles, Wikileaks aurait transmis à Anonymous des documents mettant en cause Bank Of America dans un certain nombre de trafics d'influence, de corruption...

Anonymous prépare actuellement un site Internet : http://BankOfAmericaSuck.com qui ouvrirai ce lundi.

Toutes ces informations sont à prendre au conditionnel : je ne suis pas journaliste, je suis un bloggeur.

Plus d'informations dès que possible.

Edit 1 : Bank of America subit des attaques DDoS d'Anonymous

Edit 2 : Les informations concernant les documents sur Bank of America se confirment : le site dédié annonce clairement la mise en ligne prochaine de ces documents.
De plus, la mise en place de protection anti DDoS laissent à penser qu'Anonymous se prépare à des attaques contre ce site.

mardi 28 décembre 2010

Adhérez au Parti Pirate !

Hier matin, en me levant, je tombe sur un email du Parti Pirate.

Impressionné de ne pas avoir été supprimé de toutes les mailing lists du sympathique parti politique, suite à mon article, non moins sympathique, sur leur Président (qui m'est moins sympathique), je l'ai lu de bout en bout.

Et bordel de merde, se taper un email de cinquante lignes dès le matin, ça fait mal ! Surtout quand le sympathique rédacteur de cet email aurait pu résumer son propos en quelques mots : "Renouvelle ton adhésion parce qu'on a besoin de pognon".  
Et il aurait pu préciser : "Si t'es pas content, tu donnes qu'un euro, la cotisation est librement fixée, mais tu donnes hein !"

Ma petite sœur me disait hier après-midi, lors d'une petite séance de Guitar Hero : "Comment tu lui as mis son tarif à Paul Da Silva". Comprenez, en langage courant : "Il semble que tu ais profondément entremit Paul Da Silva". Ce n'est pas une nouvelle, je ne suis pas vraiment aimé au Parti Pirate... 



Il faut dire qu'avec le bordel que j'ai foutu il y a quelques mois, ça se comprend. Cela dit, les pirates qui copinent avec les intégristes des licences libres (qui bossent pour Vivendi), ça me file une libre courante, ou une courante libre (au choix). Bref, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font.

J'aurai espéré que quelqu'un d'autre prenne la tête dudit parti politique, mais ce ne fut pas le cas, et avant de critiquer, j'aurai dû voter, ce ne fut pas le cas non plus. Mea culpa.

Et merde, faisons fi de ces considérations personnelles, qui jouxtent plus la bataille d'égo que la bataille idéologique.

Je vais donc vous dire pourquoi je vais renouveler mon adhésion au Parti Pirate en espérant que ce déballage argumentaire vous aide à franchir le pas, et à adhérer.

1. Comme tout libéral, j'aime la déduction fiscale, et les dons aux partis politiques sont déductibles de votre impôt sur le revenu. Pour dix euros donnés au Parti Pirate, ce sont six euros (et six centimes) qui seront déduits de votre impôt. Vous ne préféreriez pas donner au Parti Pirate qu'aux impôts vous ? Comme le dit ma mère : "y'a pas de petites économies". (Billet familial en ces temps de fêtes !)

2. En bon libéral, j'aime aussi le résultat. Le Parti Pirate a déjà su se montrer performant, notamment dans les Yvelines, avec un score honorable aux dernières législatives. Ce score leur aurait permis d'arbitrer le seconde tour. Ça vaut donc le coup d'y mettre un peu de sous.

3. Ils ont eu la sagesse de me tenir à l'écart de leurs instances dirigeantes, en me laissant faire mes conneries dans mon coin, ce qui me fait dire qu'ils gambergent un minimum. Mieux vaut donner de l'argent à des gens qui réfléchissent.

4. C'est un jeune parti où beaucoup de choses ont déjà été faites, mais où beaucoup reste à faire : si vous vous investissez un minimum, vous trouverez une sympathique communauté, qui ne mérite que de grandir. Elle vous permettra de vous épanouir dans un cadre adapté, pour la défense de nos libertés et de nos droits contre les effroyables loobys de l'industrie musicale et pharmaceutique.

5. Car ne l'oublions pas : le Parti Pirate, ce n'est pas qu'une bande d'attardés qui veulent "télécharger à donf". Ils proposent une réforme du droit d'auteur, l'instauration de Droits pour les internautes et aussi de légiférer un peu plus sur la durée des brevets pharmaceutiques (entre autre). Vous trouverez forcément votre bonheur parmi ces thèmes.

6. Ça vous donnera un côté "cool et branché" de montrer votre carte du Parti Pirate. 
Exemple : vous allez à McDo avec des amis, vous vous apprêtez à payer pour tout le monde (le pirate est généreux), vous sortez votre porte-feuille et hop, tombe votre carte du Parti Pirate... Grande classe ! S'en suivent un certain nombre de question : "c'est quoi le Parti Pirate ?" "Comment on fait pour télécharger sans se faire griller par HADOPI ?" "Les torrent c'est mieux qu'eMule ?"... Et c'est là que vous répondez, tout en poussant les gens à adhérer.

7. Le Parti Pirate fait encore parti de ces organisations du front anti-Hadopi que ne se branle pas la nouille en costard cravate au Parlement en snobant les associations. Même si Da Silva en est le Président, il y règne encore une certaine humilité. Vos sous seront donc dépensés pour le vrai combat et pas dans des frais d'apparats, ridicules et inutiles.

8. Comme je l'ai laissé entendre plus haut, la cotisation est libre, vous pouvez donc donner 1 euro comme 1000 euros... Selon vos moyens. N'hésitez pas !

Voilà, en espérant avoir contribué à vous convaincre. Sur certain points de forme, je ne suis pas d'accord avec la ligne officielle du parti, mais le fond est le même : lutter pour nos libertés et nos droits sur Internet et ailleurs. Prenez votre carte au Parti Pirate.



lundi 27 décembre 2010

Insécurité sous la plume d'un barbare

Le texte qui suit a été écrit par Hamé. Un intellectuel issu de l'immigration.

Ce texte, publié en 2002 dans un petit magazine distribué gratuitement chez les disquaires "underground" de la capitale, a fait hurler Nicolas Sarkozy.

En conséquence, son auteur a dû mener la bataille juridique la plus longue dans l'histoire du journalisme.

Pour une seule affaire, contre le ministère de l'intérieur, Hamé a subit :
  • Un procès : relaxe, puis appel du parquet.
  • Un appel : relaxe, suivit d'un pourvoi en cassation de l'avocat général.
  • Un pourvoie en cassation : l'arrêt de la Cour d'Appel fut cassé et renvoyé.
  • Un nouveau procès en Cour d'Appel : relaxe, suivit d'un pourvoi en cassation de l'avocat général.
  • Un pourvoie en cassation du ministère publique, où l'arrêt de la Cour fut à nouveau cassé et renvoyé.
  • Un dernier procès devant la Cour d'Appel qui a définitivement relaxé Hamé.

Un tel acharnement judiciaire ne prouve qu'une seule chose : il ne fait pas bon parler des bavures policières en France. Sujet trop tabou car remettant en cause l'assermentation de nos forces de polices ; cette dernière leur conférant un pouvoir de Droit divin et républicain.  

Je ne partage pas toutes le opinions présentées dans l'écrit qui suit, mais j'aimerai réparer une injustice : personne sur notre front n'en a parlé, alors que nous nous voulons défendeur de la Liberté d'Expression - et que le pouvoir a voulu censurer ce texte.  

 Voici donc l'objet du délit. Je vous souhaite une bonne lecture, et à demain.  

 
Insécurité sous la plume d'un barbare. 
Hamé

Ca y est, les partisans chevronnés du tout sécuritaire sont lâchés. La bride au cou n’est plus et l’air du temps commande aux hommes modernes de prendre le taureau par les couilles. Postés sur leurs pattes arrières, les babines retroussées sur des crocs ruisselant d’écume, les défenseurs de « l’ordre » se disputent à grands coups de mâchoires un mannequin de chiffon affublé d’une casquette Lacoste.

Sociologues et universitaires agrippés aux mamelles du ministère de l’intérieur, juristes ventrus du monde pénal, flics au bord de la crise de nerfs en réclamation de nouveaux droits, conseillers disciplinaires en zone d’éducation prioritaire, experts patentés en violences urbaines, missionnaires parlementaires en barbe blanche, journalistes dociles, reporters et cinéastes de « l’extrême », philosophes amateurs des garden-parties de l’Elysée, idéologues du marché triomphant et autres laquais de la plus-value ; et bien évidemment, la cohorte des responsables politiques candidats au poste de premier illusionniste de France... tous, jour après jour, font tinter en prime-time le même son de cloche braillard :

« Tolérance zéro » !!! ` « Rétablissement de l’ordre républicain bafoué dans ces cités où la police ne va plus ».

Ils sont unanimes et hurlent jusqu’à saturation, à longueur d’ondes et d’antenne, qu’il faut « oser » la guerre du « courage civique » face aux hordes de « nouveaux barbares » qui infestent la périphérie de nos villes. Qu’on en finisse avec le diable !!! l’ennemi intérieur, fourbe et infâme, s’est immiscé jusque dans nos campagnes et y a pris position. Ne craignons pas les contrats locaux de sécurité, les couvre-feux, l’abaissement de l’âge pénal à 13 ans, l’ouverture de nouveaux centres de détention pour mineurs, la suppression des allocations familiales aux familles de délinquants... Que la caillera se le tienne pour dit, la République ne laissera pas sombrer le pays dans le chaos apocalyptique des vols de portables, du recel d’autoradios ou du deal de shit sous fond de rodéos nocturnes...

La République menacée, la République atteinte mais la République debout !!! Quelle leçon d’héroïsme ! Quelle lucidité d’analyse ! Et quel formidable écran de fumée !! A la table des grand-messes, la misère poudreuse et les guenilles post-coloniales de nos quartiers sont le festin des élites. Sous les assauts répétés des faiseurs d’opinion, les phénomènes de délinquance deviennent de strictes questions policières de maintien de l’ordre ; les quartiers en danger se muent en quartiers dangereux dont il faut se protéger par tous les moyens ; et les familles immigrées victimes de la ségrégation et du chômage massif, endossent la responsabilité du « malaise national ».

La crème des auteurs de la pensée sécuritaire joue à l’idiot à qui on montre la lune du doigt et qui regarde le doigt. Exit les causes économiques profondes. Exit les déterminismes sociologiques. Exit le risque que le débat prenne un jour l’aspect d’un réquisitoire contre les vrais pourvoyeurs d’insécurité : ceux-là même qui ont réduit des centaines de milliers de famille à vivre avec 4000 francs par mois ; ceux-là même qui appellent de leurs vœux les plus chers la marche forcée vers « l’économie de marché débridée ».

Nous ne lirons pas, dans la presse respectable, que les banlieues populaires ont été, depuis une vingtaine d’années, complètement éventrées par les mesures économiques et sociales décidées depuis les plus hautes sphères de l’Etat et du patronat pour pallier à la crise sans toucher à leur coffre-fort.

Nous n’entendrons pas sous les luminaires des plateaux de télévision, qu’à l’aube maudite du mitterrandisme, nos parents et nos plus grands frères et sœurs ont été les témoins vivants d’une dégradation sans précédent de leur situation déjà fragilisée.

L’histoire officielle ne retiendra pas l’énergie colossale déployée par les gouvernements des trois dernières décennies pour effacer les réseaux de solidarité ouvrière enracinées dans nos quartiers. Pas plus qu’elle ne retiendra le travail de récupération et de sape systématique des tentatives d’organisation politique de la jeunesse des cités au milieu des années 80.

Qui parmi les scribouillards du vent qui tourne s’indignera de l’opacité entretenue vis-à-vis de la vallée de larmes et de combats que fut l’histoire de nos pères et grands-pères ? Parmi ces hommes de paille éructant la « croisade républicaine », combien déclareront la guerre du « courage civique » devant les ravages psychologiques du mépris de soi chez des générations qui atteignent la vingtaine avec 8 ans d’échec scolaire et 3 ans de chômage ? Les logiques d’autodestruction (toxicomanie, alcoolisme, suicide...) où certains d’entre nous sont conduits par pur désespoir et complète perte de foi en l’avenir, mériteront-elles quelconque voix au chapitre de l’insécurité ?

Les pédagogues du dressage républicain n’auront pas en ce sens la critique fertile. Ils n’esquisseront nulle moue face à la coriace reproduction des inégalités sociales au travers des échelons du système scolaire, ni l’élimination précoce du circuit de l’enseignement de larges franges de jeunes qui ne retiennent de l’école que la violence qui leur a été faite. Les rapports du ministère de l’intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu’aucun des assassins n’ait été inquiété. Il n’y figurera nulle mention de l’éclatement des noyaux familiaux qu’ont provoqué l’arsenal des lois racistes Pandraud-Pasqua-Debré-Chevènement et l’application à plein rendement de la double peine.

Les études ministérielles sur la santé refermeront bien vite le dossier des milliers de cancers liés à la vétusté de l’habitat ou au non-respect des normes de sécurité sur les chantiers de travail. La moyenne effroyablement basse de l’espérance de vie dans nos quartiers ne leur semblera être, elle aussi, qu’un chiffre indigne de tout commentaire. Bref, ils n’agiteront jamais au vu de tous le visage autrement plus violent et criminel de l’insécurité. Aux humiliés l’humilité et la honte, aux puissants le soin de bâtir des grilles de lecture.

À l’exacte opposée des manipulations affleure la dure réalité. Et elle a le cuir épais. La réalité est que vivre aujourd’hui dans nos quartiers c’est avoir plus de chance de vivre des situations d’abandon économique, de fragilisation psychologique, de discrimination à l’embauche, de précarité du logement, d’humiliations policières régulières, d’instruction bâclée, d’expérience carcérale, d’absence d’horizon, de repli individualiste cadenassé, de tentation à la débrouille illicite... c’est se rapprocher de la prison ou de la mort un peu plus vite que les autres...

Les hommes et les femmes qui dirigent ce pays savent tout cela. Ils savent aussi que la libéralisation massive de la vie économique française est en très bonne voie. Ils savent que les privatisations, les fusions, les délocalisations de nombreux secteurs d’activité vont se généraliser comme va se généraliser la paupérisation. Ils savent que la nouvelle configuration du marché exige la normalisation du salariat précaire et l’existence d’une forte réserve de chômeurs et de sans-papiers.

Et ils savent surtout que les banlieues populaires (parce qu’elles subissent de plein fouet et avec le plus d’acuité les mutations de la société française) sont des zones où la contestation sociale est susceptible de prendre de radicales formes de lutte si elle trouve un vecteur qui l’organise. On comprendra qu’il est de nécessité impérieuse d’installer toujours plus d’instruments de contrôle et de répression « éclair » au sein de nos quartiers. On comprendra que le monde du pouvoir et du profit sans borne a tout intérêt à nous criminaliser en disposant de notre mémoire et de nos vies comme d’un crachoir.

dimanche 26 décembre 2010

Pourquoi nous devons soutenir les Anonymous...

Avant toute chose, je vais rappeler qui sont les Anonymous.

Il s'agit d'un groupe d'internautes un peu remontés contre les personnes morales ou physiques qui souhaitent contrôler l'Internet, et qui cherchent aussi à générer du "lulz".

Le lulz, c'est une corruption du lol. C'est se marrer avec des actions connes, généralement hardcore et si possible blessantes ou choquantes.

Anonymous s'organise de manière complètement anarchique, le principe étant que tout le monde est anonyme, il ne peut y avoir de chef lorsque tout le monde s'appelle "Anonymous".
Les actions sont donc proposées par des membres sur des "chan", comme le le 711chan, le rockstarchan ou autre. On a souvent associé le 4chan à Anonymous, mais c'est une erreur, le 4chan n'est pas tenu par des Anonymous. C'est une board qui leur sert de relais car elle est la board la plus importante et se caractérise par une grande stabilité technique.



Anonymous compte plusieurs "clans", une partie légale, qui se bat exclusivement contre l'Eglise de Scientologie ; et deux parties illégales : Insurgen et Partyvan.

Insurgen (/i/) est composé des "hacktivistes", on les qualifie souvent de pirates, mais il n'en n'est rien. Leurs compétences sont souvent limitées mais ils savent utiliser la bombe atomique du net : les attaques DoS, via un outil, LOIC. 
Vous trouverez ici les règles d'Insurgen.

Partyvan est issu d'une cession avec Insurgen, ce sont des racistes et génère du lulz au travers de cette idéologie. Ils ont, par exemple, refuser de contribuer à une opération d'aide aux dissidents iraniens, lancée par ThePirateBay et Insurgen, sous prétexte de leur origine ethnique.

Insurgen et Partyvan assument aussi leur part de combat contre l'Eglise de Scientologie, via le projet Chanonlogy par exemple.



Bref, voilà un bref aperçu de ce que sont les Anonymous.
Il est bon également de rappeler que les admins de ThePirateBay entretiennent des liens très étroits avec Insurgen.
Ce qui explique que suite à l'attaque DDoS de ThePirateBay par une société indienne, à la solde des lobbys de l'industrie culturelle, Anonymous ait rétorqué par une vaste opération de DoS, nommée "payback (is a bitch)".

Il se trouve que cette opération a trouvé plus de soutiens que les autres opérations d'Anonymous. Je ne me l'explique pas. Peut-être que la température monte un peu trop pour certains internautes, qui voient leur espace de liberté se rétrécir, et qu'ils se rabattent sur des actions plus dures que la signature de pétition, chose inutile, en tout cas en France.
Car le succès des opérations d'Anonymous est lié au nombre de participants. Et cette fois ci, ils ont en trouvé beaucoup.
Ils ont ainsi DoSer des sites de cabinets d'avocats défendant les ayants droit, trouvant au passage leur correspondance électronique sur leur serveur web... Cela a provoqué un scandale... Furent également victimes des sites d'organisations de défense du droit d'auteur dans le monde entier...

Puis est arrivée l'affaire Wikileaks. Là où un certain nombre d'internautes ont décidé de créer des sites miroirs du site de Wikileaks, les Anonymous ont attaqué les sociétés ayant choisit, sous pression des autorités américaines, de bloquer leurs prestations au site Wikileaks et à Julian ASSANGE, son fondateur. On compte parmi ces sociétés Visa, Mastercard, Paypal, Amazon, ...
On notera au passage, un peu par chauvinisme, que le site Wikileaks est maintenant hébergé en France, par OVH, qui s'est clairement refusé à toute fermeture du site sans une décision de justice en bonne et due forme.






Les détracteurs institutionnels d'Anonymous furent nombreux, pour une raison essentielle : la forme de leurs actions.
Si le fond est tout à fait acceptable pour la majorité d'entre nous, les attaques DDoS ne le sont pas. 
Les arguments des opposants à Anonymous au sein des "anti-hadopi" en France sont divers : le DDoS est illégal, il constitue une violation de la liberté d'expression, il s'appuie parfois sur des réseaux de PC infectés (botnets), ...
Je précise tout de suite que je ne partage pas cette opinion. Mes premiers actes d'engagements pour nos libertés sur le net se sont fait chez Anonymous ; bien avant que je ne rejoigne la Ligue ODEBI, bien avant que je ne fonde l'Atild ou ce blog. J'entretiens toujours des rapports d'amitiés avec certain d'entre eux, et j'ai participé à différentes opérations ces derniers temps, incluant du DoS, voir du DDoS. Et je dois dire une chose : comment ça fait du bien de retourner aux sources !



Je ne partage pas l'opinion de certains organismes bien-pensants qui condamnent le DDoS.
Il s'agit d'une arme qui ne connait, pour l'instant, aucun remède efficace. Elle est très simple à utiliser, elle est bon marché, elle est adaptable, et elle exploite une faille tellement structurelle d'Internet, qu'il faudrait "faire un autre Internet" pour s'en débarrasser (et encore). Le DDoS est maintenant difficilement traçable, sous 60 000 zombies, il offre donc un certain anonymat à son utilisateur.
Après divers tests, nous savons que les sites en ".gouv.fr" ne sont absolument pas protégés contre le type d'attaques.

Les soutiens institutionnels à Anonymous ne furent pas nombreux, mais il est important de noter celui de M. Stallman, grand gourou des licences libres, dont nombre de partisans ont craché sur Anonymous. J'avoue que j'ai commencé à lui chercher une autre case dans mon cerveau que celle "d'intégriste des licences libres" dans laquelle je l'avais collé.


Dans ce rapport de force qui nous oppose à l'industrie culturelle, aux gouvernements et bientôt aux FAI (DPI + QoS oblige), nous devons utiliser tous les outils à notre disposition. Le DDoS en est un, bien utilisé, il peut être radicalement dangereux pour nos opposants ; et la façon dont l'utilise Anonymous, via un DoS individuel, me semble gage de prudence, car l'utilisation en est décentralisée et chaque internaute décide.

A ceux qui mettent en avant l'atteinte à la liberté d'expression par le DDoS, je leur répondrai que pour une société commerciale dont le but est de faire de l'argent, et non pas de s'exprimer, il n'y a pas d'atteinte à la liberté d'expression. Il s'agit de frapper là ou ça fait mal : au portefeuille et à l'image, à la confiance qu'auront les actionnaires dans une société vulnérable à des ados de 15 ans.



A ceux qui ont peur que ce type d'attaque légitime une politique encore plus dure envers Internet, je répondrai qu'il faut choisir nos cibles avec soins de toujours garder l'opinion publique de notre côté, avec l'image "sympa" du "pirate". Que se passerait-il si Anonymous décidait de DDoSer le site des impôts en pleine période de déclaration d'imposition ? Nous jouirions d'un grand capital sympathie tout en frappant l'Etat à un endroit stratégique : ses finances.
J'ai bon espoir qu'une attaque de grande envergure contre des sites gouvernementaux génère un électrochoc et pousse nos représentants à s'intéresser et à enfin COMPRENDRE les enjeux techniques d'Internet et de l'informatique en général.
Comment peut-on confier à une infrastructure dont on ne connait techniquement rien la primeur de la transmission de l'information et des flux financiers ? Comment peut-on ensuite vouloir contrôler cette infrastructure ? C'est une grosse erreur de nos dirigeants. Ils n'ont pas de légitimité sur le réseau, car ils ne le contrôlent pas, ceux qui le contrôlent sont une immense armée de techniciens et d'ingénieurs.

A l'heure où l'Espagne prend elle aussi le chemin de la lutte contre les internautes et leurs libertés, où la France a déjà mis les deux pieds dedans, où les Etats-Unis négocient en secret des traités internationaux pour violer nos droits et nos liberté sur Internet, il est temps de réagir, et comme l'a si bien dit Bluetouff lors de la fermeture de son blog, de "prendre la maquis". Utilisons ce que nous avons : de la bande passante disponible et fermons leurs sites.

vendredi 24 décembre 2010

Noël, laxatifs et laboratoires pharmaceutiques...

C'est Noël demain, et pour faire preuve d'originalité, je vais consacrer ce billet du 24 à cette fête familiale et commerciale !

Je vais donc essayer de vous faire un truc chiadé, une fois n'est pas coutume. 

En effet, demain je serai bloqué entre la digestion du diner du 24 chez mes parents, et l'ingestion du déjeuner du 25 chez mes beaux-parents !
Je n'aurai donc vraisemblablement pas le temps de vous écrire un billet, et je tiens à m'en excuser auprès du nombre de mes lecteurs, dont le nombre double chaque jour (2 visiteurs avant-hier, 4 hier, 8 aujourd'hui, mais où va-t-on s'arrêter ?).

Certain pourront me reprocher de ne pas mettre à profit la fin d'après midi du 25 pour vous faire part des différents mets que j'aurai pu déguster en famille, mais ils oublient un détail essentiel... En effet, il y a une règle absolue, une tradition annuelle, une coutume ancrée au plus profond de mon être, le 25 décembre en fin d'après-midi, ... Je chie.
(Quelle classe sur ce blog !)

Ce billet est un coup de gueule contre les gens qui vont me reprocher de ne pas écrire un billet demain. Ça peut paraitre tordu, mais vous me comprendrez aisément après quelques explications.

Ces gens n'ont visiblement pas saisi la difficulté que l'on peut éprouver à faire tenir un MacBook sur ses genoux, lorsque l'on sied sur un chiotte dont l'âge est vraisemblablement antérieur à la date de la création du premier ordinateur, que dis-je, du premier boulier ! 



A cette première difficulté vient s'ajouter le fait que mes mains seront prises : l'une par le verre de Forlax, remède au combien efficace contre la constipation. 
Le nom du médicament parle de lui même : "Forlax"... Malgré la haine viscérale que je voue à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un laboratoire pharmaceutique, je dois avouer une certaine admiration aux équipes qui choisissent le nom des médicament, notamment des laxatifs. Pour n'en citer que deux : Transipeg et Forlax ! C'est quand même imagé. 
Vous imaginez la gueule du mec du labo à qui on a annoncé qu'il devait aller déposer le nom "Forlax" ? On a dû lui laisser le choix entre ça et une mutation dans le Nord Pas-de-Calais !



Laissons là ces considérations pharmaceutiques et revenons à ma position sur le trône (Rappel : ma première main était prise par le verre de Forlax...)
Mon autre main sera occupée à me tenir, à m'accrocher à mon porte PQ, dans l'attente effroyable que le Forlax agisse.
Personne ne l'ayant vécu ne peut imaginer la violence de cette attente, et la détresse du patient, qui venant d'ingérer le laxatif, attend "que ça vienne". L'attente est insoutenable, notamment lorsque le ventre commence à faire d'étranges bruits...

D'autant plus que demain soir, ce ne sera pas le traditionnel repas du dimanche qu'il faudra que je "libère", ce sera deux putain de repas de Noël, avec entrée, plat, dessert, apéro et compagnie, autant vous dire que j'ai fait exploser la capitalisation boursière des principaux laboratoires pharmaceutiques depuis que je prépare ce qu'il conviendra d'appeler "la troisième mi-temps de Noël", "le moment où Jésus tombe dans la crèche" ou encore "l'arrivée expresse des rois mages"...

Vous trouverez ci dessous mon cadeau, de la musique libre de droit (ça fera plaisirs aux intégristes de la GNU/GPL), qui fera marrer ceux qui partagent avec moi l'humour beauf et très gras... Pour les autres... Joyeux Noël quand même !



Je vous souhaite donc à tous un bon réveillon et plein de cadeaux, d'engueulades familiales et autres... Personnellement, vous aurez compris que Noël, ça me fait chier !

jeudi 23 décembre 2010

Les bons et les mauvais coups...

Chose promise dans mon post d'hier... Chose presque due dans mon post d'aujourd'hui !

J'ai vraiment envie de vous parler des choses de l'Amour... Et mon Dieu, en me réveillant ce matin, sur quelle folle info je tombe en ouvrant mon Numérama ?!

L'information people du moment, mais c'est l'arbre qui cache la forêt...

Si tout le monde connait la nouvelle star de la lutte anti Hadopi, Paul Da Silva, il va falloir que je reprécise un peu qui est Zahia...
Que Paul n'y voit pas une revanche du temps où il s'adonnait, à ses heures perdues, au conseil en défiscalisation pour l'Atild, ... Non, loin de moi cette envie de lui faire bouffer ses putains de réflexions à la con.

Donc Zahia est une femme qui a tout pour plaire : elle est blonde (les gens qui me connaissent savent à quel point je les adore), elle est grande, elle a de gros seins ET EN PLUS, pour une certaine somme d'argent, et pour peu que tu sois un peu sportif, TU PEUX TE LA TAPER !!!



Car oui, Zahia est une prostituée. 
Comme on est sur mon blog, et que je fais ce que je veux, je vais donner brièvement mon avis sur la prostitution : tu peux vendre ton corps, puisqu'il y a un marché avec de la demande et de l'offre, et qu'en plus, tu ne fais de mal à personne, loin de là. 
Par contre, je reste fortement opposé au proxénétisme.
Bref, refermons cette parenthèse.

Comme je le dis parfois à ma copine : "Je ne te tromperai jamais", mais comme le disait un grand intellectuel, Franck Dubosc : "C'est pas tromper, c'est comparer ! "



Alors, je ne sais pas si Paul est en couple, certains diront que ça ne me regarde pas, mais quand on met les doigts dans Zahia l'affaire Zahia, il faut les mettre jusqu'au bout et jouer le jeu de la presse, des médias, du feu des projecteurs, des détracteurs aussi... Liberté d'expression oblige, hein Paul.
Quand verra-t-on dans Match les photos de l'homme qui a osé ? Cet homme tellement courageux qu'il s'attaque (en justice) à une prostituée (plus jeune que lui) !

Sans vouloir me faire mousser, j'ai au moins eu le bon gout de déposer ma dernière plainte contre un grand baraqué, défoncé à la testostérone et autres produits dopants, et surtout au casier judiciaire fourni.
Zahia a peut être aussi un casier judiciaire, mais Paul, tu conviendras avec moi que racollage, ça pète moins que dégradation de biens d'autrui... Non ?

Bref, si PD Silva est en couple, sa copine doit se dire : "mon mec est trop fort... Il a l'opportunité de rentrer en contact avec Zahia, et il préfère lui balancer une procédure au cul !" (Et quel cul ! J'adore !)
C'est surement ça vivre son engagement à fond. C'est se foutre du fait que la LOPPSI vient de passer, que Sarkozy annonce une HADOPI 3 et qu'il se représente en 2012 ! On a du boulot bordel !

Allons au cœur des choses, au cœur de l'oppression...
...au cœur de la machine qui censure Paul Da Silva



Dans l'article rédigé par Guillaume Champeau, on apprend que l'ami Da Silva a acheté le nom de domaine : zahia.fr. Il a associé un site à ce nom de domaine, sur lequel il relayait les Tweets parlant de la sympathique prostituée.

Elle se plaint via son avocate qui lui demande de mettre le site hors ligne, de lui rendre le nom de domaine. Tout cela est bien expliqué sur Numérama, je vous invite à vous y rendre pour plus d'informations. D'après Champeau, l'avocate est aussi celle d'un puissant lobby du droit d'auteur.

Bref, il y a surement une petite revanche de l'industrie culturelle, vu que Paul Da Silva est aussi Président du Parti Pirate. Je ne sais même pas qui a raison, surement Paul, mais la justice dira vraisemblablement le contraire.



Ce qui me fait plus marrer, c'est ce screenshot du site Internet de Paul Da Silva qui répond à une question existentielle sur le net...

"Comment gagner de l'argent sans rien faire avec Internet ?"

Règle n°1 : Attends que la polémique mette en avant une pauvre nana, prostituée si possible, allé Zahia par exemple.
Règle n°2 : Loue pour 6 € / an le nom de domaine correspondant à son nom... zahia.fr
Règle n°3 : Mets une API Twitter sur le site Internet nouvellement créé, ça fait du référencement tout seul et ça fait de l'actualité.
Règle n°4 : SURTOUT ajoute de la pub sur ton site, si possible une campagne Google, qui rapporte bien. => C'est le moment où l'image de la pute te rapporte de l'argent...
Règle n°6 : Attends que l'avocate de la personne dont tu as volé le nom se manifeste.
Règle n°7 : Porte plainte pour atteinte à la liberté d'expression ou atteinte à ton statut de prestataire technique (mon cul).
Règle n°8 : Espère qu'on va te plaindre lorsque tu vas médiatiser l'affaire...

M. Paul Da Silva, tu te fous de la gueule du monde ! 
Remballes ta morale, je préfère des mecs comme Zac qui font de l'argent sur du téléchargement que des mecs comme toi qui font de l'argent sur le dos d'une pute... Et je pense faire l'unanimité.

En tant qu'adhérent du Parti Pirate, j'appelle à ta démission pure et simple de tout poste  à responsabilité au sein du parti.



PS : demain... On verra, je ne sais pas encore !

mercredi 22 décembre 2010

La LOPPSI 2 est passée... TREMBLEZ !

 Bon allé, je fais un petit topo pour les gens du vrai monde qui ne savent pas ce qu'est la LOPPSI...

La LOPPSI 2 c'est la Loi d'Organisation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure - deuxième volet.

Ce projet de loi proposé par la droite met en place un certain nombre d'outils qui vont tranquillement permettre à l'Etat de transformer notre République (bananière) en dictature (non moins bananière, mais qui aura au moins le mérite de ne pas cacher son nom).
Encore un délire d'ultra libéral qui gueule dès qu'on touche à son espace de liberté au détriment d'une adaptation des méthodes de lutte contre la criminalité me demanderez-vous ?
Et bien non, cette loi est une vraie merde, on s'est fait enfler le cul, on se l'ai prise bien profond (encore une fois), on regrette toujours plus d'avoir voté Sarko... Pour ceux qui l'ont fait.

Pour étayer mon propos, je ne peux que vous servir une (petite) dose d'exemples savamment choisi spar mes soins, extraits directs de la LOPPSI 2...

  1. Filtrage d'Internet
    • Définition
      Le filtrage d'Internet c'est la possibilité pour une organisation étatique de bloquer l'accès à un site Internet, sur un territoire donné.  Ce filtrage peut se faire avec l'aval d'un juge (ce qui est un peu cool) ou avec le seul aval d'une autorité administrative, vouée au pouvoir exécutif (ce qui est beaucoup moins cool, puisque c'est de la censure).
    •  
    • Prétexte
      Officiellement sous réserve de lutte contre la pédopornographie, on va mettre en place un tas de procédures entre les Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI) et le Ministère de l'Intérieur pour filtrer les dits sites.
      Mais bon, toi et moi on sait bien que les sites pédo, ça n'existe quasiment plus, ces pervers s'échangent leurs contenus autrement.

    • Mise en place fonctionnelle
      On s'amuse encore plus de voir les modalités de mise en place du filtrage : la liste des sites à filtrer sera tenue par le Ministère de l'Intérieur et, comble du comble, sera secrète.
      Bref, l'Etat pourra fermer le site qu'il veut, quand il veut et personne ne le saura...
      Cela rappelle un peu la soit disant liste d'évadés fiscaux qu'avait récupéré un ex-ministre auprès d'un banquier suisse peu scrupuleux : dans certains milieux, ce sera à la mode d'être "sur la liste". J'avoue espérer y être un jour...

    • Mise en place technique
      Comme on l'a dit le Ministère de l'Intérieur va transmettre aux FAI une liste secrète de sites à bloquer, sans aucun contrôle.
      Le plus logique et le moins couteux serait vraisemblablement la mise en place d'une "liste noire" sur les serveurs DNS des FAI.
      Autrement dit, il vous suffit de mettre les DNS de Google, ou d'OpenDNS (ou autre) dans votre box ou votre PC et vous passerez aisément le filtrage...
      Je ne vous parle pas des pédophiles qui sont généralement férus de nouvelles techno et qui vont passer cette mesure en moins de quinze secondes grâce à VPN, proxy et autres relais de ce genre.

      Il peut également y avoir un filtrage par IP, et c'est là que ça devient encore plus intéressant...
      Dans le cadre d'un hébergement mutualisé, un serveur web dispose d'une même adresse IP pour plusieurs sites. Si on bloque l'adresse IP, on bloque tous les sites hébergés sur ce serveur... DONC si le site de Reporter Sans Frontières (par exemple) est sur un serveur mutualisé qui contient aussi du pédo, le site de RSF risque de se retrouver inaccessible.
      Comme si pour empêcher l'accès à un appartement, on bloquait tout le building...
      Ce sera très simple pour un agent un peu zélé d'aller mettre du pédo sur un mutualisé, qui, comme par hasard, héberge aussi le site d'une association un peu trop virulente pour nos gouvernants chéris.

      On peut également à penser au DPI... Mais ça me semble quand même plus compliqué (et plus coûteux) à mettre en œuvre pour les FAI. Certains de mes collègues bloggeurs en sauront peut être plus que moi sur ce sujet.

    • Utilité
      Quasi nulle si tu veux lutter contre la pédopornographie... Totale si tu veux faire taire les mecs qui te saoulent.

    • Pays qui l'ont fait
      Je vous le donne en mille : la Chine et l'Australie. On en compte d'autres mais ces deux cas sont très intéressants à étudier.
      La Chine, on connait, j'ai pas besoin de vous le dire, ça n'a jamais été un Etat vraiment libéral, ni même démocratique... Ça censure à tout va, et, avec le vote de cette loi, on se rapproche tranquillement d'un Internet à la chinoise.
      L'Australie... Ils l'ont mis en place pour les mêmes raisons que nous. Après quelques actions d'Anonymous (Opération Didgeridie), ce fut au tour des associations de défense des droits des enfants de hurler contre une mesure qui filtrait plus les sites "normaux" que les sites pédophiles... Bref, un désastre médiatique pour les politiques australiens qui l'ont mis en œuvre...


  2. 2. Installation d'un mouchard à distance dans ton PC par la Police Nationale 
    • Réaction à chaud
      LOL, MDR, XPLDR, PTDR, XPLPTDR, TRUELY EPIC LULZ

    • Définition
      Tout est dans le titre, je te laisse le relire, le temps de sécher mes larmes de rire.
       
    • Prétexte
      La lutte contre la criminalité et le terrorisme...
      La lutte contre la criminalité, sous entendu, le trafic de drogue.
      Bon alors là, je veux pas chier sur les dealeurs, mais les mecs sont déjà tellement cons qu'ils se font serrer 9 fois sur 10 sur des écoutes téléphoniques, même pas foutu d'utiliser Skype sur iPhone, alors de là à ce qu'ils organisent leur commerce avec leurs PC, je pense qu'on a du temps !
      Pour le terrorisme, c'est tout l'inverse, soit ils n'utilisent volontairement pas de PC, soit ils utilisent des PC qu'on ne peut pas pirater... Et ils payent grassement des experts peu scrupuleux à ces fins...

    • Mise en place fonctionnelle
      Pour l'instant, les flics feront comme pour une écoute, une demande à un juge d'instruction, ou ce sera carrément une demande du juge.
      Mais toi et moi, on sait que le juge d'instruction, c'est bientôt fini ! Donc que ce sera le procureur (à la solde de l'exécutif) qui ordonnera ces intrusions informatiques. Donc c'est une mesure clairement dangereuse car elle ne sera bientôt plus encadrée par un juge...
      Le mouchard devrait leur permettre de récupérer tout ce qui est tapé et ce qui se voit à l'écran.

    • Mise en place technique
      Alors là, on va se marrer. Je suis allé récemment porter plainte à la BEFTI pour une vieille histoire, très discrète, et j'ai pu apprécier le niveau des mecs.
      Pour rappel, la BEFTI c'est les flics spécialisés, les traqueurs de pirates, les super boss... Bon, y'a pas de quoi grimper au rideau hein. J'avais déjà eu des échos par des ex-amis, mais là, on est loin de l'informaticien expert en sécurité...
      DONC en admettant qu'ils trouvent un Trojan ou un RAT, qu'ils arrivent à le crypter avec un truc pas trop antique, qu'ils trouvent des vendeurs pour leur filer tout ça... Nos petites têtes bleues vont se heurter à deux problèmes :
      - Quid de la compatibilité du Trojan ?
      Si le criminel présumé est sous Windows, ça ira surement, mais s'il est sous Mac ou sous Linux... Ça va être un peu plus coton... Bref, ça ne marchera que deux fois sur trois... Car il faudra aussi que le port qu'utilise le Trojan ne soit pas déjà utilisé par un autre Trojan... Ce serait con, non ?
      - Quid du moyen d'infecter le PC de la cible ?
      Alors c'est THE question pour tout pirate qui se respecte : comment répandre mon Trojan ? Et si vous pensez que ça se fait par l'opération du Saint Esprit, vous vous doigtez ! Nos amis parlementaires vont donc avoir (très) mal à leur anus, et l'application de cette loi va leur paraître comme leur dépistage annuel du cancer de la prostate : douloureux et inutile dans 80% des cas.
      Généralement les Trojan sont collés à des petits programmes pirates (keygen, crack, ...) et sont téléchargés puis installés à l'insu de nos amis téléchargeurs. Ils se répandent ensuite de manière complètement aléatoire via nos clés USB, MSN et autre, ...
      Alors là, j'aimerais qu'ils m'expliquent comment ils vont pouvoir cibler UN SEUL PC à distance... Je n'y crois pas, c'est techniquement impossible, à moins d'être Dieu, ce qui n'est pas le cas des "agents spécialisés". D'autant plus que Dieu à certainement autre chose à faire que de propager des Trojan...
       
    • Utilité
      Encore une mesure qui va nous coûter une fortune et qui va servir, au mieux, à arrêter trois mecs, et au pire, à générer des intrusions violant la vie privée, en dehors de tout cadre constitutionnel.

    • Pays qui l'ont fait
      Je ne sais pas, la Chine surement, mais dans quelle mesure ? Avec quels résultats ?

      Je passerai sur l'aspect moral de la chose : utiliser les techniques des criminels pour arrêter des criminels est signe d'une déviation clairement autoritariste d'une majorité qui ne sait plus comment arrêter la folie liberticide dont s'est emparé son gouvernement, et qui le payera, aux prochaines élections.
      (Cette phrase est vraiment pas mal, on sent bien les années ODEBI).


J'en ai fini pour l'instant, tout d'abord parce qu'il va falloir que j'aille mettre la table avant l'arrivée de mon aimée et puis parce que j'aurais aimé vous parler de la vidéo surveillance, mais il n'y aurait pas grand chose à ajouter. Mesure encore une fois coûteuse et encore une fois inutile, bref. 

Ce second volet de la loi LOPPSI montre jusqu'à quel point le gouvernement est prêt à aller. Même si ces mesures sont avant tout des mesures d'annonces, et qu'elles seront très difficilement efficaces, il n'en reste pas moins qu'elles seront inscrites dans la loi, dans le Droit français. Elles ouvrent donc la porte à de dangereuses dérives, que nous, citoyens et contribuables, ne pouvons accepter de la part de nos dirigeants.

A bon entendeur, salut !

PS : Demain je fais un billet sur les bons et les mauvais coups au lit, ça changera !

      Moi aussi je veux blogger !

      Mieux qu'une mode, il semble que ce soit une passion à côté de laquelle je sois passé durant ces longues années sur Internet. J'étais peut être trop occupé à défendre la veuve, l'orphelin, le téléchargeur (et aussi l'escroc), pour m'y intéresser.

      D'aucuns diront que nos productions littéraires sur le site de l'Atild étaient d'une qualité encore inégalée sur le front des anti-Hadopi... Ce n'était pas vraiment un blog.

      En soirée un peu huppée, même si je les fuis comme la peste, ça pète tout de suite quand votre "copinesuperbonnekiconnétoulemonde" vous dit d'un air admirative: "Lui c'est un bloggeur..." 
      ... Ça pète surtout les couilles et ça tape sur l'égo. 

      Ce connard qui roule en 106, mal rasé, moche, maigrichon, avec son look d'écolo attardé et ses lunettes plus proches du double vitrage défiscalisé de mon salon que de la paire (de lunette) de la miss Karembeu dans la pub ATOL, serait donc plus intéressant que moi parce qu'il blog ?



      Il semble qu'avoir un blog, c'est un moyen de monter dans la stratosphère sociétale. Comme une sorte d'intello haute technologie, de chroniqueur en avance, de polémiste sur-informé, de combattant pour la sacro-sainte Liberté d'Expression, que je me tue à défendre dans les milieux qui la défende... (ce qui est souvent plus dur que de la défendre dans les milieux qui la combatte).

      Je ferai grincer des dents, j'ai des dossiers sur tout le monde dans le verre d'eau ! 
      Ils en ont aussi sur moi, mais ils sont déjà sortis depuis longtemps. Ce sera un blog que tout le monde lira, mais dont personne ne parlera sauf pour déblatérer sur son auteur, j'assume ! Me chier dessus est déjà un sport national dans les milieux bien pensants du librisme forcené. Cette discipline pourrait d'ailleurs devenir Olympique au vue de l'augmentation constante du nombre de pratiquants... On atteindra bientôt le stade de religion, avec ses papes et ses ayatollah : ils se reconnaitront.

      Ces derniers temps, il s'est révélé qu'être un bloggeur servait aussi à être invité chez Sarko pour compter fleurette sur l'avenir d'Internet et nouvelle technologie à l'Elysée.
      Cet argument fut de taille dans mon choix d'ouvrir ce blog : je me suis arrêté au secrétariat d'Etat à l'Economie Numérique, même pas un ministère, la honte !
      Pour me consoler, je garde comme avantage d'y être allé avant eux...

      J'emmerderai donc avec classe et dynamisme les grenouilles de bénitier du Web, et avec ce brin de vulgarité que j'aime à cultiver. Avec ce petit air satisfait du mec qui te double par la droite en Smart cabriolet sur l'autoroute.



      En revanche, il va falloir que je m'astreigne à cet exercice plusieurs fois par semaine. J'espère y arriver. Ma copine dira "vu comme t'es instable, encore un truc que tu vas faire trois semaines et puis que tu vas arrêter..". Fuck, je suis quand même avec elle depuis plus longtemps que je ne peux m'en souvenir, preuve de stabilité !

      Vous l'aurez compris, on ne parlera pas que du net et de liberté ici, ma vie privée sera aussi largement étalée, preuve que je ne suis pas monomaniaque et que je connais les clés pour faire de l'audience sur le net.

      Des pleurs, du rire et du sang en perspective donc. Soyez fidèles!

      PS : Demain, premier billet sur la LOPPSI !