vendredi 31 décembre 2010

Les interdictions du 31 décembre, ou, pourquoi Nicolas Sarkozy est un national-socialiste

En cette dernière journée de l'année, ou je m'adonne à la finalisation des travaux entrepris depuis septembre dans mon appartement, j'ai, comme tous les jours, branché ma télévision sur BFM TV.

Au fur et à mesure que s'écoule le "ni clou, ni vis", les interdictions du 31 décembre défilent sur mon téléviseur.
"Interdit de boire de l'alcool dans les lieux publics à Montpellier et à Paris" "Interdit de sortir sa poubelle en Seine Saint Denis" "Interdit d'acheter ou d'utiliser des pétards en Alsace"... J'en passe et des meilleures...

Encore mieux, après le problème "du verglas et des routes inclinées", M. Hortefeux, notre ministre de l'intérieur, nous enjoint à "ne pas utiliser nos téléphones portables dans le métro et dans les lieux publiques en générales" afin de ne pas "favoriser les vols à l'arraché".



Bordel de merde de cul de salope ! N'est-ce pas le travail de M. Hortefeux de faire en sorte qu'on puisse circuler sur toutes les routes et qu'on puisse téléphoner tranquillement dans le métro ? N'est-ce pas un comble que nous devions modifier notre comportement à cause de la délinquance ?

Indigné, je m'en tape un coup de marteau sur le doigt, ça fait mal. Mais voilà que je me précipite sur mon ordinateur afin d'écrire ces quelques lignes.
De toute façon, je suis à cour de silicone acrylique blanc, et mon aimée n'est pas encore de retour de Leroy Merlin avec le ravitaillement adéquat.

Bref, toutes les mesures dont je vous ai parlé reflètent le climat sécuritaire ambiant, et comme dirait ma mère : "on marche sur la tête".
On note que malgré le déploiement constant de forces de l'ordre dans notre capitale et sur nos routes afin de traquer l'automobiliste contrevenant, les violences à la personne ont augmenté de 40%.
Malgré l'instauration de cette immonde politique du chiffre auprès de nos policiers, les résultats sont très mitigés.
Et comble du comble, il n'y a plus assez d'organes disponibles car il n'y a plus assez d'accidents de la route ! (Just a joke !).



Quel est donc le problème ? Pourquoi M. Sarkozy n'y arrive pas ?

Tout simplement parce que M. Sarzkozy fait une politique économique de gauche, une politique sociale et fiscale de droite et une politique sécuritaire d'extrême droite.

Lorsqu'on intervient dans l'économie, à grand coups de milliards pour sauver les banques, c'est une politique de gauche. Même si à mon avis, les socialistes seraient rentrés au capital des banques au lieu de leur prêter.
Quand on intervient dans l'économie, au point de négocier soit même des marchés à l'étranger pour AREVA, au point de donner des avis sur "qui ne doit pas avoir la quatrième licence 3G", au point de négocier sois-même les remboursements de médicaments avec les laboratoires pharmaceutiques... On est un keynésien !

Lorsqu'on augmente les prélèvements obligatoires pour les classes moyennes, lorsqu'on permet aux très très riches de ne plus payer d'impôts, lorsqu'on ne fait rien pour améliorer les conditions de vie des plus démunis, lorsqu'on transforme la taxe professionnelle en taxe universelle...  Lorsqu'on creuse le fossé entre la classe moyenne et les classes supérieures, afin de favoriser de gros industriels dans l'espoir qu'ils ne délocalisent pas, ... On a une politique fiscale de droite.

Mais... Lorsqu'on instaure des lois liberticides comme la HADOPI ou la LOPPSI... Lorsqu'on vous flique jusque dans votre bagnole, lorsqu'on vous dit quand vous devez sortir votre poubelle, et qu'on vous interdit de lancer des pétards un soir de réveillon, lorsqu'on interdit le racolage... Lorsque votre ministre de l'Intérieur a été reconnu coupable par la justice de propos racistes et qu'on le maintient dans ses fonctions, ... Lorsqu'on supprime le juge d'instruction au profit du procureur.
Lorsqu'on organise les retours en charter des immigrés clandestins et qu'on organise des débats sur "l'identité nationale"...
Lorsque vous censurez des chroniqueurs ou des journalistes et que vous contrôlez directement ou indirectement près de la moitié de nos médias...
En fait, lorsqu'on déresponsabilise le peuple, en légiférant pour lui interdire des choix, on a une politique sécuritaire d'extrême droite...



Et ce savant mélange, M. Sarkozy, s'appelle du National-Socialisme. Cette idéologie fut déjà expérimentée par un petit moustachu germanique qui a finit par envahir l'Europe et qui a remporté la palme du plus gros connard de l'Humanité ; pour avoir organisé le massacre systématique de millions de juifs, de tziganes, d'homosexuels et de franc-maçons.

Je ne prétend pas que vous irez jusque là M. Sarkozy, mais vous avez les bases pour y arriver.
On ne peut pas prendre ce qui nous arrange dans chaque école de pensée politique.

Si vous étiez un libéral, vous auriez laissé le système bancaire s'effondrer, sans intervenir. Vous auriez aussi arrêter d'assister les classes défavorisées, et peut être qu'elles commenceraient à s'en sortir d'elles mêmes. Vous n'auriez pas réduit à néant les effectifs de notre armée. Vous auriez aussi légalisé le cannabis et mis en place une discrimination positive à l'américaine. Enfin, vous n'auriez pas mis en place votre batterie de lois liberticides.



Au contraire, si vous étiez un keynésien convaincu, vous n'auriez pas mis en place le bouclier fiscal. Vous auriez réinjecté l'argent des plus riches vers les plus pauvres afin qu'ils puissent entreprendre par exemple. Vous n'auriez pas mis en place la politique du chiffre auprès de la Police Nationale, vous auriez créé des unités de proximités, qui iraient discuter avec ces gens qui ne trouvent pas de boulot, parce que les chefs d'entreprises sont à 90% des racistes. Vous n'auriez pas repoussé l'âge du départ à la retraite de manière aussi abrupte.

Si j'avais voulu prendre le contrôle du pays M. Sarkozy, j'aurai fait exactement la même chose que vous. Oh oui, M. Sarkozy, votre seul et unique mandat aura été riche en réforme, vous nous l'aviez promis. Mais il ne s'agit pas de réformer pour réformer, il s'agit de réformer pour améliorer, pour suivre une idée, un "grand dessin" comme vous le disiez dans votre clip de campagne.
Mais ce grand dessin était le vôtre et celui de vos amis, à défaut d'être celui du peuple, et vous nous l'avez enfoncé profondément.




Croyez moi, vous le regretterez. La France n'est pas connue pour sa tendresse envers les monarques absolus et à défaut d'un nouveau mai 1968, je n'attends qu'une seule chose : un nouveau juillet 1789. Bonne année 2011 à vous, Président, et à tous les français, qui vous subissent ou qui vous aiment.



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