vendredi 15 avril 2011

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Bonjour,

Je n'ai plus le temps de m'occuper du blog, mais ce n'est que partie remise.

Une petite vidéo en passant !

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dimanche 6 mars 2011

XenServer sur un MacMini - Part. 1

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, et pour certains billets à venir, nous allons délaisser l'horrible discours politico-crypto-anarcho-libéral qui avait envahi mon blog pour une expérience.

J'espère que celle-ci profitera tant à mes lecteurs qu'à moi. Vous allez comprendre.

Comme je ne souhaite pas rester technicien niveau 1,75 (voir 2 les bons jours), et que de voir un de mes collègues faire joujou avec le XenServer de la boite me donne envie, j'ai décidé de me lancer.

Pour joindre l'utile à l'agréable, j'ai décidé de mettre du Mac là dedans. Et de voir ce que ça donne.





Enfin, cet ensemble de billets convaincra peut-être mon patron de m'envoyer sur des tâches plus sympathiques que celles que je fais actuellement.

L'objectif de la manœuvre
Installer un serveur Xen (XenServer) et virtualiser trois machines : une sous Windows Server, une sous LINUX et une sous Mac OS X Server ; tout en restant dans la légalité ; afin que ce type d'infrastructure soit déployable en clientèle.
Dans un second temps, j'espère aller un peu plus loin et voir si on peut lancer des applications Mac OS sur un client Windows via XenApp, ce genre de choses.




Commençons par un petit rappel de ce qu'est XenServer, et ses produits liés. XenServer est une couche logicielle installée sur un serveur physique permettant d'installer plusieurs serveurs virtuels. Ce type de procédés, nommé "virtualisation des serveurs" a différents avantages sur l'installation de plusieurs serveurs physiques. L'avantage le plus notable étant la répartition de la charge entre les serveurs.

Exemple (grossier mais c'est pour que tout le monde comprenne)
Cas 1 "infrastructure classique" : Prenez deux serveurs physiques, A et B. Lorsque A fonctionne à 40% de ses capacités, il ne peut pas donner à B sa capacité libre ; on a donc une perte de capacité.

Cas 2 "infrastructure virtualisée" : Si vous prenez un serveur physique, sur lequel vous installez deux serveurs virtuels A et B. Lorsque A fonctionnera à 40% de ses capacités, il pourra donner sa capacité disponible à B : les deux serveurs étant installés sur la même machine.




Il existe bien d'autres avantages sur lesquels je ne vais pas m'étendre, mais sachez que les infrastructures virtualisées sont bien plus flexibles que les infrastructures "classiques".

XenServer fonctionne avec XenApp et/ou XenDesktop.
C'est le deuxième volet de cette suite logicielle communément appelée "CITRIX". Elle permet aux utilisateurs de lancer leurs applications directement sur le serveur et de les afficher sur leurs postes.

Exemple
Cas 1 "infrastructure classique" : Pour utiliser Word dans votre entreprise, vous devez l'installer sur tous les postes ; et vous le lancez sur le poste sur lequel vous travaillez.

Cas 2 "infrastructure CITRIX" :  Word est installé sur le serveur et tous les utilisateurs le lancent sur le serveur (via un raccourcis sur le bureau), mais il s'affiche sur les postes utilisateurs. Cette opération se réalise grâce à un petit outil nommé XenApp.


Le fonctionnement de XenApp

XenDesktop sert, quant à lui, à afficher le bureau serveur des utilisateurs, sur leurs postes. C'est une sorte de prise en main à distance.

Pourquoi CITRIX ?
On connait des systèmes concurrents à CITRIX, comme VMware par exemple (même si celui-ci ne dispose pas d'équivalent à XenApp).
Mais VMware est plus coûteux, bien que plus performant à mon sens.
Je choisis donc CITRIX car c'est l'option choisie par la boite dans laquelle je bosse actuellement.
Les prérequis
Le choix du matériel et des logiciels va être déterminé par notre choix de rester dans la légalité.
Windows et LINUX peuvent légalement s'installer sur tous types de support, par contre Apple impose que Mac OS X Server soit installé sur une machine Apple ; même si le système est virtualisé. On notera que, depuis peu, Apple autorise que Mac OS X Server soit virtualisé, ce qui n'a pas toujours été le cas.

Je vais donc choisir le MacMini de mon salon (j'ai que ça).
Concernant les OS : Mac OS X Server 10.6 Snow Leopard, Windows SBS Standard 2011, Debian 6.0 seront de la partie. 
J'ai choisi un Windows 2011 par curiosité, histoire de voir à quoi ressemble la nouvelle mouture des OS serveurs de Microsoft.

La version serveur de l'OS d'Apple


Voilà pour les présentations. Je commence mon installation et je vous tiens au courant dans la partie 2 !

mardi 1 mars 2011

La musique du jeudi (en retard) - 2ème Edition

Je sais, on est mardi, j'ai plein de jours de retard, mais je l'avais promis ; et mieux vaut tard que jamais.

Les évènements en Libye me prennent énormément de temps, notamment depuis que j'ai un journaliste différent à la maison tous les soirs (Anonymous, ça commence à plaire). 

Ma copine commence à en avoir marre, donc je devrai bientôt pouvoir déchainer ma diarrhée verbale.

Alors, voici la chanson que je vous propose. Elle parle de l'indépendance de l'Algérie. Vous comprendrez aisément le rapport avec la situation actuelle.

L'artiste se nomme Hamé, du groupe La Rumeur, dont nous avons déjà parlé ici, lors de ses problèmes avec Nicolas Sarkozy. C'est un intellectuel reconnu, dans le milieu universitaire notamment.

Je conçois qu'on puisse ne pas apprécier le style, mais la justesse de l'expression me va droit au cœur. C'est pourquoi je choisis de vous partager ce petit morceau de révolte, nommé "Les Premiers Matins de Novembre". On le retrouve sur l'album de La Rumeur, l'Ombre sur la Mesure.

Bonne écoute.


samedi 19 février 2011

Quand le capitalisme montre ses limites...

Notre système atteint ses limites, et la collusion entre grands groupes financiers et partis politiques semble maintenant être à son comble.

J'ai longtemps pensé que c'était l'intervention de l'Etat dans l'économie qui pourrissait le marché, et rendait ses pratiques amorales.
Mais il me semble maintenant, que c'est l'intervention du marché dans l'Etat qui rend nos politiques amorales.

Longtemps, j'ai pensé que la liberté économique totale était une composante essentielle de la liberté des Hommes.
C'est le cas, mais dans une certaine mesure.
Le libéralisme économique est créateur de liberté et de droit, tant qu'il n'est pas plus puissant que les Etats. Et récemment, certaines banques sont devenues plus riches que certain pays.

Des agences de notations peuvent alors influer sur l'économie d'un pays, d'une nation.




A ce moment, tout dérape. Les structures financières deviennent incontrôlables par la population, car les représentants de la population deviennent des "copains" des patrons. Et lorsque le copinage de fonctionne pas, les financiers useront du chantage à l'emploi et à l'investissement pour les plus récalcitrants des politiques.

Croyez moi, il est très dur pour un maire de se faire réélire lorsque la plus grosse industrie de votre commune a fermé. Et le but d'un politique, c'est de se faire élire. Il est donc dans l'intérêt du politique d'assouvir les besoins des grands groupes.

Fort de cette toute puissance, les banquiers ont voulu faire encore plus d'argent, virtuel cette fois ci. Tout le monde a dans la tête les images des salles de marché, bondés de gens qui ne produisent rien. Ils prennent un euro, le mettent sur un marché, disent que dans dix minutes, il en vaudra vingt, et tout le monde les croit.

Ceci n'est pas du libéralisme, c'est une dérive capitaliste.

Et le jour où la réalité les rattrape, ou enfin le marché et sa main invisible vont rétablir l'ordre des choses, et sanctionner ces banquiers... Les Etats copains viennent au secours de ces banques, avec notre argent, en dépannant les banques de quelques milliards, qu'elles rembourseront en un an... Car au fond, elles ont pris l'argent prêté par l'Etat, l'ont mis sur le marché, on dit qu'un euro en vaudrait cent dans un an ; et les Etats les ont cru.




Que se passera-t-il lorsque quelqu'un dira qu'il n'y croit plus ? L'illusion tombera.

C'était, pour les Etats, une forme d'investissement, très rentable, à très court terme; tant en terme financier, qu'en terme de copinage. Mais il ne me semble pas que ce soit le rôle de l'Etat d'investir de cette façon, surtout dans des valeurs aussi volatiles que les bancaires.

Il y aurait dû y avoir une sanction, les banques en faillites auraient dû être nationalisées ; ou ne pas être sauvées.
Mais ça n'aurait pas arrangé les financiers d'avoir un patron représentant de la Nation au dessus de lui.

Je suis dégouté de voir que BFM Radio diffuse toujours les mêmes émissions, que les banques sont à nouveau bénéficiaires, que rien n'a changé. Au lieu d'une correction, on leur a donné une "seconde chance".
Ce n'est pas du libéralisme. C'est une forme de corruption a grande échelle.

Il aurait dû y avoir un référendum, nous permettant de choisir de quelle façon il fallait NOUS sauver  du système bancaire ; et non sauver le système bancaire.

Les banquiers roulent toujours en RS6 ou en Cayenne S, vivent toujours dans de grandes villas, gagnent toujours des fortunes.
Et pendant ce temps, nos usines ferment. Ces gens qui s'endettent en enrichissant les banques se font licencier par ceux-là même qui leur prêtent ! C'est hallucinant comme système.





Récemment, dans le cadre de mon travail, je suis allé sauvegarder les serveurs d'une usine. Cette dernière avait été fermée suite à son rachat par un fond de pension suisse... Les sauvegardes étaient destinées à être envoyées dans un pays de l'Est de l'Europe, ou l'usine avait été délocalisée.

Pourtant, cette usine était rentable, mais tous les salariés en ont tous été licenciés.

Lorsque je suis rentré dans les locaux, tout avait été déménagé, sauf ce qui coûtait trop chère. Des meubles de bureau étaient là, poussés au fond d'une grande salle de réunion. Les vieux écrans à tube cathodique avait été entassé dans le local informatique... Trop chère de payer quelqu'un pour les amener au recyclage.
Comme si, dans la délocalisation, on cherchait encore à rentabiliser les meubles

Dans l'atelier s'affairaient quelques manœuvres qui démontaient les machines pour les emmener dans ces pays "moins chère".
Lorsque j'ai remis la clé USB contenant les sauvegardes à la dernières employée encore sur place, j'ai senti un vif sentiment de dégout envers moi même. On avait choisit un prestataire pour faire le sale boulot ; comme un mercenaire.
Cette usine avait été construite par cette société, elle avait une âme ; et pour de l'argent, on a réduit ces souvenirs en cendre.

J'y suis retourné récemment pour achever le déménagement des serveurs. J'ai vu d'anciens salariés, ils venaient récupérer les miettes : quelques ordinateurs, vieux de quatre ans, que le nouvel actionnaire avait daigné leur laisser. C'était pitoyable.

Le libéralisme, ce n'est pas ça. 
Il ne peut y avoir de libéralisme sans morale. Si l'être humain ne peut être naturellement bons, si les actionnaires ne peuvent être responsables, alors c'est aux Etats de les sanctionner. 

C'est au peuple de choisir des représentants dont les idéaux sont assez forts pour ne pas plier devant la puissance financière.
Nous avons besoin de politiques assez fort pour tenir le bras de fer.

C'est certainement la porte ouverte aux extrêmes. Mais quand je vois Sarkozy, qui ose encore qualifier Marine Le Pen "d'extrême", alors qu'il vient allègrement chasser sur ses terres, en stigmatisant une partie de nos concitoyens.




Je ferai une petite parenthèse pour remercier les musulmans de France de ne pas encore avoir tout cramé. Si Sarkozy traitait les protestants comme il traite actuellement les musulmans, je pense que je serai, à l'heure actuelle, en train de poser des bombes dans les commissariats de mon département.

Sarkozy, ce soit disant libéral, qui bafoue nos droits avec ses lois diverses et variées et copine avec les banquiers en leur prêtant des sous, au lieu de les nationaliser quand ils font des conneries...

Certain pensent qu'ils faut une politique répressive avec les "délinquants" (ce mot a quasiment une connotation ethnique maintenant). Ayez d'abord une politique répressive avec les institutions financières, tant pis si quelques riches sont échaudés, ils s'en sortiront.

Vous verrez par la suite que la misère s'amenuisant, la délinquance s'affaiblira.




Il y a des mesures simples à mettre en œuvre :
- Nationaliser les banques pour dix ans, afin de les sanctionner pour la conduite actuelle de leurs affaires, qui ont des répercussions sur la vie de tous les Hommes. Avec quel argent les nationaliser ? Ils en ont déjà suffisamment, il faudra les spolier. La sanction devra faire date.

- Interdire l'échange sur les marchés de produits à haute valeur spéculative, comme les turbos par exemple (mais il y en a d'autre). Un marché doit servir à investir, pas à spéculer. De plus, les banques ne doivent plus avoir de filiales de banques d'affaires.

- Interdire qu'un responsable gagne plus de trente fois ce que gagne son salarié le moins bien payé. S'il veut gagner plus, il faudra qu'il augmente les plus modestes.

- Obliger les entreprises réalisant plus de cinq millions d'euros de bénéfice à les répartir également entre les actionnaires, l'investissement et les salariés.

Enfin, mais ce sera plus compliqué, refondre notre code de la fiscalité qui devient clairement ridicule de complexité et de possibilités de défiscalisation pour les citoyens les plus aisés.

Ces mesures ne devraient pas exister, car la volonté de les mettre en œuvre pour quelqu'un d'aussi libéral que moi, montre l'échec du capitalisme et du libéralisme, lié au manque de moralité des acteurs des marchés. Ceux-ci donnent la clé de voute à nos mini dictateurs en échange de leur aide en cas de coup durs... C'en est trop.




En informatique, la sauvegarde est un élément essentiel du bon fonctionnement d'un système sur la durée. Nous devons maintenant, nous, citoyens, faire une sauvegarde de notre système démocratique ; et comme en informatique, cela va nécessiter la mise en œuvre de moyens qui vont bouleverser certaines habitudes.

Tant pis.

jeudi 17 février 2011

La musique du jeudi - 1ère Edition

Désormais, le jeudi, vous pourrez écouter ici une chanson qui me tient à coeur, et au mépris de tout droit d'auteur ; c'est le côté un peu rebelle de ce blog.

J'essayerai de donner dans tous les styles musicaux.

Aujourd'hui, je vous propose Giedré, jeune artiste pleine de talent et d'humour.
La semaine prochaine, promis, vous aurez une chanson engagée.

Bonne écoute !


mardi 15 février 2011

Le coffre fort ne suivra pas le corbillard...

Vous l'aurez remarqué, j'ai un peu foutu la merde avec mon billet d'hier...

Il existe un cortège funèbre sur Internet. Ce cortège est composé de gens qui se veulent défendeurs des libertés. Ce cortège est funèbre, car l'inutilité de ces gens nous amène irrémédiablement vers la tombe de l'Internet tel que nous connaissons actuellement.

Ces gens monopolisent la lutte, ils sont de mauvais donneurs de leçons, imbus d'eux mêmes. Une clique aussi ridicule que bonne à brasser du vent. Je peux nommer ces gens : Olivier Laurelli, Paul Da Silva, Fabrice Epelboin, Benjamin Bayart, Jérémie Zimmermann, ...

Je me souviens encore du "très ouvert" patron de la FDN, M. Bayart, qui disait "qu'il ne pouvait y avoir qu'une seule structure de lutte pour les droits sur Internet". Il parlait de la Quadrature du Net.
Ce même patron de la FDN qui se branlait allègrement un soir au Fouquet's, au sujet de la grande "victoire" du front contre l'HADOPI...

Ça donne envie de lutter contre Hadopi... Non ?

J'ai eu le malheur de me confronter à leurs idées formatées. Nous avons, à une période, occupé la place médiatique. Cela ne leur a pas plu. Ils se sont ligués contre ce que nous avions fait.

C'est pourquoi je suis reparti d'où je venais, d'où la Ligue m'avait tirée. Olivier Laurelli, pourtant omni présent sur le web français, disait justement : "le web français, tu l'aimes où tu le quittes, moi je l'ai quitté". Lui, ça fait cinq fois qu'il le quitte, mais il revient toujours. Personnellement, j'ai lâché le verre d'eau.

Trop d'embrouilles pour trop peu de personnes. Et pendant ce temps, les lois passent comme des lettres à la poste. LSI, LCEN, DAVDSI, HADOPI, ACTA, LOPPSI 2... Les gouvernements, gauche ou droite confondue, nous emmènent au cimetière, et le front "anti HADOPI" se branle joyeusement sur l'héritage qui arrive.



Il y a des gens qui se manifestent régulièrement auprès de moi, des acteurs du web, d'accord avec moi, mais qui n'osent affronter le clan, de peur de perdre leurs business. Je me veux l'écho de ces gens là.

On peut critiquer mon égo sur-dimensionné, mais croyez moi, il en faut pour contrer ces gens.

Il fut un temps où j'acceptais mal le genre de critiques que l'on peut trouver en commentaire de mon précédent post, ceux des amis du clan.

Mais avec le temps, ... Ce sentiment de colère se transforme parfois en humour ; et parfois même, en un "je m'en fou".
Pourquoi je m'en fou ? Pour plusieurs raisons.

Tout d'abord parce que sur le millier de visites réalisé en douze heures (fréquentation que je réalise normalement en dix jours), seuls une dizaine ont pris la peine de venir m'emmerder. Ce qui représente 1% de mes lecteurs récents. Une bricole.
Autant dire que ça ne vaut pas grand chose. Même si ça fait du bruit.




Ensuite, il faut bien dire qu'à chaque fois que je tape sur Da Silva, il relaye, je fais péter le compteur de visites, et je sais à quoi m'attendre. La meute rapplique dard dard pour défendre le soldat Da Silva ; profitant de la petite fenêtre de liberté d'expression que je leur ai ouvert avec mes commentaires.

J'ajouterai que je ne lui réponds pas au téléphone, parce que même le réseau 3G+ ne peut supporter une telle bataille d'égo. Je ne voudrais pas priver d'Internet tous mes voisins...

Cet article n'était pas mon meilleur, conseillant à mes nouveaux lecteurs cet article traitant de la neutralité du Réseau, ou encore celui-ci, traitant du statut de M. Assange.

Une question que je me pose depuis quelques semaines a néanmoins été posée parmi les commentaires. Cette question traite de mon engagement chez les Anonymous.
Cela fera bientôt trois ans que je fréquente les chans, le wiki d'Insurgen ou de PartyVan.



Puis-je décemment, alors que je ne cache pas mon identité, que beaucoup de mes lecteurs connaissent mon nom, me réclamer d'Anonymous, qui se veut, par définition anonyme ?

J'ai beaucoup réfléchi à la question, voulant, au début, garder cette réflexion pour moi. Mais, publiant des textes, et participant donc à un certain débat public, je devais me justifier sur ce point. Et voici la réponse que je m'en suis faite.

Si on reste dans notre dimension franco française, il est évident que ma démarche est un non sens.

Mais, prenons un peu de recul.
Personne chez Anonymous ne m'a reproché ma démarche, seuls mes détracteurs le font. Mais ils n'ont pas attendu que je mette en avant cette partie de mon engagement pour me faire chier ; et ils font partie du front Hadopi bien pensant, pas d'Anonymous. Ils condamnent le DDoS, nos pratiques, ...

De plus, Anonymous me semble tellement anarchique et ouvert, qu'il devrait y avoir une place pour tout le monde. Je l'ai trouvée.
Je reste anonyme lorsque je suis avec eux. Je n'utilise pas un pseudo reconnaissable, et je me garderai bien de le faire.

Continuez donc à déblatérer, c'est prévu, et merci pour les stats !

lundi 14 février 2011

Commentaire d'un commentaire...

MAJ 3 : Bon en fait demain, je fais un article posant la question de l'homophobie de M. Da Silva. Traiter quelqu'un de "tapette" quand on est un irresponsable politique, c'est quand même pas super.
A demain !



PS : Merci de me faire l'honneur de m'appeler alors que j'ai l'outrecuidance de te déranger d'exercer ma liberté d'expression lorsque tu es en famille. Pardonne mon affront en ne te répondant pas, mais il y a un reportage très bien sur France 2, que je n'ai pas envie de rater pour entendre ta sale voie de macro. 



MAJ 2 : TUTUTUTUTUUUTUTUTUT.. Mais qui m'appelle à cette heure là ? C'est encore Paul Da Silva ! Il faut croire qu'il a oublié le bon temps où les rôles étaient inversés. Comme le dit Zahia Zaho : "la roue tourne".

Attention Paul, passé 23 heures, c'est du harcèlement...^^

Demain je diffuse les messages téléphoniques qu'il m'a laissé (je les écouterai demain matin) ! Je vais rebaptiser mon blog "PaulDaSilvaLeaks" pour l'occasion. On fera un "PaulDaSilvaGate" pour le ruiner. Ensuite, on fera un "PaulDaSilvaTon" pour le soutenir.

Ça va faire monter mes visites et impressionner ma mère à son retour du ski !

Dictature de la transparence oblige.

Bonne nuit Paul !


MAJ : Bon, l'ami Paul Da Silva vient de m'appeler... Y'a des stars qui ont mon téléphone. Il "gagne à pas être connu" ce mec là. Pour mémoire.


Article original.

Voici un somptueux commentaire, en réaction à un de mes récents articles de soutien aux Anonymous arrêtés.
Rock a dit…
Anonymous? C'est pas les jeunes qui se font pièger à gogo car ils ne connaissent presque rien à l'informatique et au web à part Facebook ? Des idéaux de paix? de démocratie? Comme le Parti Socialisme en ex-URSS ? Sincèrement, 'faut sortir, bien travailler à l'école... Au fait, les Anonymes n'ont pas besoin de se cacher, ils se font chopper de toute façon et en un temps record ! Super les cracks de l'informatique...


Cher lecteur...

Tout d'abord, je suis très impressionné par ton style, se rapprochant étrangement du mien quand je parle de Paul Da Silva ; tu sais le Président du Parti Pirate, celui qui se fait des thunes avec les putes... 

 Aussi, je déduis de ta prouesse stylistique condensée, que tu me lis souvent. De fait, mon égo vient de passer de 85B à 90C, la taille parfaite. Tous les amateurs (d'égo) pourront te le confirmer. Paul Da Silva semble, quant à lui, préférer les plus grosses poitrines.


EPIC BOOBS - Can Turn Paul Da Silva into Business Man in 0.39 seconds


Message à Paul Da Silva : je m'arrête là, sinon ma sœur va encore me dire que "j'ai trop mis son tarif à Paul Da Silva" pendant un tournoi de Guitar Hero pour me faire rire en pensant à tes idéaux intérêts, et me déconcentrer.

Revenons à notre lecteur et à sa prose si parfaite.
Alors, je vais faire exactement le contraire de ce que m'a enseigné ma prof de français de première, et décortiquer ton œuvre, phrase par phrase.

"Anonymous ?" Premier mot, ponctué par la marque interrogative, montrant que tu te demandes toi même de quoi tu parles.

"C'est pas les jeunes qui se font pièger à gogo car ils ne connaissent presque rien à l'informatique et au web à part Facebook ?" Tu me lis souvent. Tu as remarqué que j'évite les phrases à rallonge.
C'est lourd à lire.
Le caractère interrogatif de ta question confirme que tu ne connais rien d'Anonymous.
J'ajouterai que Facebook a été, durant la Révolution Tunisienne, le seul vecteur non censuré de diffusion de vidéo.




Pour ce qui est des connaissances informatiques des membres d'Anonymous, il me semble avoir déjà dit ici qu'elles étaient minimes, et assumées. Anonymous se voyant plutôt comme des militants que des pirates.

"Des idéaux de paix? de démocratie?" Accumulations d'interrogations démontrant une nouvelle fois que ton cheminement s'est un peu égaré.

"Comme le Parti Socialisme en ex-URSS ? Sincèrement, 'faut sortir, bien travailler à l'école..." Alors là, j'ai décidé de garder les deux phrases ensemble. Tu vas vite comprendre pourquoi.
Je souhaiterais souligner l'antithèse que forme cet ensemble.

Je pense qu'en essayant de t'exprimer au travers de ton clavier, en parlant de "Parti Socialisme", tu veux parler du "Parti Socialiste". Tu aurais pu faire un effort, c'est pas comme si on entendait parler tous les jours dans les médias.
Et la suite vient d'elle même : "faut (...) bien travailler à l'école", notamment en cour d'Histoire, ce qui semble t'avoir manqué...





Du haut de mon égo, je te pardonne de critiquer notre mouvement, et aussi de mettre des apostrophes à des endroits très improbables, avant le verbe...

"Au fait, les Anonymes n'ont pas besoin de se cacher, ils se font chopper de toute façon et en un temps record !" C'est sûr qu'en léchant les boules de Sarko, ce n'est pas toi qui va te "faire chopper"... Enfin, peut être pas tout de suite.
Tu parlais tout à l'heure d'école, tu devais être de ces merdeux qui disaient "merci" quand on les traitait   de connard.

"Super les cracks de l'informatique..." Même si je pressens un brin d'ironie dans cette dernière apostrophe, je te laisse le bénéfice du doute et le prends comme un compliment.


 

Alors, c'est sûr, je ne suis pas non plus irréprochable. Ni en orthographe, ni en idéologie. Mais s'il te plaît, Rock, fais un peu la part des choses, intéresse toi à notre mouvement, et peut être même qu'un jour, tu nous comprendras...

Courage, tu vas y arriver.