dimanche 30 janvier 2011

Pourquoi la France doit légaliser le cannabis...

Il y a quelques temps déjà que je voulais exposer mon point de vue sur la légalisation du cannabis. Mais je ne l'ai jamais fait.
A chaque fois que je m'apprêtais à écrire, cette sensation que j'allais passer pour un junkie adolescent rebelle drogué me saisissait, et me censurait.

Mais, en passant sur l'excellent forum wareziens.info, j'ai vu qu'un débat à ce sujet avait été organisé. Je me suis dit que c'était l'occasion d'apporter ma pierre à ce débat, par un billet sur mon blog.




Tout d'abord, et afin que les choses soient bien claire entre vous et moi : je fume sur un joint une fois l'an, et si j'ai beaucoup consommé à une période, c'est maintenant révolu, depuis quelques années déjà.

Je connais donc les tenant et les aboutissant de la consommation de cette drogue.

Le cannabis est une plante, dont on consomme les fruits, l'huile ou la résine (et parfois les feuilles quand on est vraiment en galère). On peut les fumer ou les ingérer. Il existe peut être d'autres modes de consommation mais je ne les connais pas.

La consommation de ces extraits végétaux génère un état de conscience modifié. La perception des sens s'en retrouve modifiée, et de fait le comportement aussi.
Le cannabis est donc une drogue, et à ce titre occasionne une dépendance. Cette dépendance est psychologique, et peut s'accompagner d'une dépendance physique, lorsque le cannabis est consommé avec du tabac.

La consommation de cannabis entraine diverses pathologies, allant du cancer, au déclenchement de maladies psychiatriques, auxquelles les consommateurs étaient, de toute façon, prédisposés. J'ajouterai que cette prédisposition les pousse généralement à consommer cette drogue.

N'étant ni chimiste, ni médecin, je vous épargnerai le cour sur le THC qui se fixe sur vos récepteurs... Google est votre ami.
Je vous épargnerai également les propriétés mirifiques du chanvre, une certaine espèce de cannabis, avec laquelle on fait des textiles, de la corde, ... Ce n'est pas l'objet de notre débat. La culture du chanvre étant autorisée dans notre pays.

Et c'est bien là que je veux en venir : le cannabis, sa culture, sa revente comme sa détention ou sa consommation sont interdits en France. Ces crimes et délits liés au cannabis sont punis de peine de prison ferme, et de lourdes amendes.
Pourtant, il est consommé, ou a été consommé, par près de 20% des français d'après l'OFDT.




A la vue de ce seul chiffre, on comprend bien pourquoi le débat sur la légalisation de la plante est posé.

Regardons un peu le cas d'une autre drogue, légale, et très proche : le tabac.
Le tabac étant légal, il est taxé, et finance donc les soins liés aux pathologies que déclenche la consommation de tabac.

Ce sera mon premier argument en faveur de la légalisation du cannabis.
Sur nos 20% de français consommant ou ayant consommé, on peut décemment dire que 3% de français vont contracter un cancer lié à leur consommation de cannabis.
Ce qui coûte très chère à l'assurance maladie, et donc à la communauté.
Dans le cadre d'une légalisation, et donc d'une taxation, les fumeurs financeraient leurs soins...

Pour vous donner une idée, ce marché représentait en 2005, 832 millions d'euros en France, toujours d'après l'OFDT.
Je ne pense pas que l'Assurance Maladie soit opposée à récupérer une petite partie du magot pour financer les cancers des poumons de nos sympathiques amis drogués. Ne serait-ce que quelques millions d'euros. Actuellement, le cannabis coût de l'argent à la sécu... Alors qu'il pourrait lui en rapporter.

On ne compte aujourd'hui que très peu de campagnes de prévention des risques liés au cannabis par rapport au tabac et à l'alcool. Ce budget permettrait de mettre en place une VRAIE politique de prévention.



J'ajouterai, afin de clore cette partie "santé publique", qu'un produit légal serait de bien meilleur qualité, et donc moins nocif pour la santé que la merde qu'on peut trouver actuellement à chaque coin de rue.

Ce qui nous amène à parler d'agriculture. Personne n'ignore les problèmes financiers actuels de nos agriculteurs. Légaliser tout le circuit, de la production, à la vente du cannabis, permettrait à nos paysans de cultiver un nouveau produit, qu'ils seraient surs de vendre. D'un même coup, et selon les modalités d'une légalisation, cette dernière aiderait les buralistes qui ne sont pas en super posture ces derniers temps.

La légalisation permettrait de trouver un produit de meilleure qualité, à un coût moindre, ... Pour 20% de nos compatriotes, cela serait synonyme d'augmentation du pouvoir d'achat, et nous permettrait de viser une balance extérieure excédentaire : beaucoup d'étrangers viendraient se fournir chez nous. Ce nouveau tourisme ne pourrait être que bienvenu, économiquement parlant.

Mon argument suivant sera tout aussi économique : le coût en terme de maintient de l'ordre pour arrêter les fumeurs de joints et leurs fournisseurs.
Vous imaginez qu'en 2009, on comptait 54 000 personnes gardées à vue pour une simple consommation de cannabis... Vous vous imaginez si on ajoute les garde à vue liées au trafic...

Cela représente un coût non négligeable pour le contribuable, en terme de moyens humains, immobiliers et financiers. On pourrait libérer tout ce temps à nos policiers, pour qu'ils travaillent sur de vrais problèmes, qu'ils soient mieux équipés... Cela irait de paire avec l'arrêt de la politique du chiffre mise en place dans nos commissariats ; mais c'est un autre problème.



Parlons justement de sécurité... Je pense au fond de moi, qu'il serait mieux que le cannabis se vende dans de petites échoppes que sur des trottoirs. Le sentiment d'insécurité n'en serait que réduit. N'êtes vous pas d'accord ?

Enfin, il est évident que le cannabis finance divers réseaux, de ceux qui vendent des drogues beaucoup plus dangereuses à nos enfants, et même de réseaux terroristes (pour certain, le meilleur chichon vient d'Afghanistan). Une légalisation permettrait de couper les vivres à ces réseaux.

 Vous l'aurez compris, je ne vois que des avantages à une légalisation. D'autant plus que, nous le savons pour l'avoir étudié aux Pays-Bas : l'autorisation de fumer des joints n'entraine pas d'augmentation de la consommation dans la population. C'est parfois même le contraire qui se produit.


Nous avons besoin de vraies campagnes de prévention, mais la répression ne fera pas baisser la consommation, et pour preuve : nous sommes le pays le plus dur avec les consommateurs de cannabis, et nous sommes aussi le deuxième pays qui en compte le plus en Europe (en ratio pour 100 personnes).




Le problème sont ces œillères hypocrites, fixées aux yeux des politiques, comme des chevaux, dont un électorat trop fasciste tient les rênes ; et qui manie le fouet avec cette bêtise qui caractérise trop souvent cette partie de la France : ignorante et ridicule.
Ce sont ces œillères qui leur font dire : "il n'y a pas de problème avec le cannabis, puisque le cannabis est interdit".

Je ne prône pas une dépénalisation, ni une légalisation qui permettrait tout et n'importe quoi, mais par pitié, il existe une règle de droit fondamental qui stipule que la Liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.
Où s'arrête la liberté d'autrui lorsque je fume un joint peinard chez moi ? Nul part.
Arrêtez d'infantiliser le peuple, il sait ce qu'il veut, et légal ou non, il réalisera son désir.

Lâchez nous un peu...


vendredi 28 janvier 2011

Message à Anonymous

Ce billet s'adresse aux Anonymous du monde entier.

Ces dernières semaines, certains de nos membres se sont faits arrêter, dans divers pays.
En Tunisie, en Egypte, en Iran... Mais aussi en France, aux Etats-Unis et au Royaume-Unis.

Il est étonnant de voir que les dictatures comme les "démocraties" s'attaque à nous. 
Pourquoi ? Pour avoir défendu Wikileaks et attaqué Visa, Amazon, Mastercard et Paypal. 
Pour avoir fourni au peuple tunisien et au peuple égyptien des moyens de communiquer, des moyens de renverser la dictature... Quel étrange manège.




Nos démocraties arrêtent des gamins de quinze ans. C'est la réponse des gouvernements à l'un des plus grands mouvements de défense des Droits de l'Homme au monde.  Les gouvernements n'ont visiblement toujours pas saisi qui nous sommes. EPIC LULZ.
Il semble que ces arrestations sont signe que nous faisons peur, et c'est tant mieux. Nous sommes pris au sérieux. Elles sont la preuve que notre combat est juste et légitime, qu'il dérange nos gouvernants. Ces intimidations ridicules démontrent à quel point Anonymous est devenu puissant.



Anonymous contribue aujourd'hui à protéger la Liberté d'Expression, la démocratie, les Droits Fondamentaux, Internet, ... Et beaucoup d'autres trucs sympa. 
La justesse de notre combat n'est plus à démontrer. Nous sommes la descendance spirituelle des premiers Révolutionnaires français, de Guy Fawkes, des fondateurs des premières constitutions.

Ces arrestations seront rarement suivies de réelles sanctions pénales, en Europe en tout cas. Elles sont dures à vivre et à subir, je pense que nous en avons tous conscience.





Nous n'oublierons jamais nos semblables détenus, dans nos dictatures au paraître si démocratique. Ce que vous subissez est dur, personne n'aimerai le vivre, mais ces épreuves que vous traversez, nous ferons tout pour les partager avec vous. Vous rendez Anonymous plus fort.
Merci de ce que vous faîtes, de tous ces sacrifices, individuels, familiaux, on pense à vous.

Rejoignez nous.

We Are Anonymous
We Are Legion
We Do Not Forget
We Do Not Forgive
EXPECT US





PS : pour ceux qui sont en taule, pour vous consoler, pensez aux Epic Boobs !



mardi 25 janvier 2011

La Neutralité du Net : le terrible problème des tuyaux...

Bonsoir à tous.

J'avais dans l'optique de vous expliquer oh combien le rapprochement entre Orange et Dailymotion était dangereux pour la Neutralité du Net... Mais avant toute chose... J'ai pensé qu'un article préliminaire visant à expliquer ce qu'est la Neutralité du Net, pourquoi est-elle importante, et surtout, qu'est ce qui la met en danger, ne serait pas de trop.

Comme souvent, je ne prétends pas à un article sans erreurs, ni même faire le tour d'une question. Aussi, je vous enjoint à aller chercher sur le net des informations complémentaires sur ce sujet, que je ne saurai vous résumer en un seul billet.

Également, s'il se trouve que vous êtes plus calé que moi sur le sujet, je vous invite à me faire part d'éventuelles observations ou corrections dans les commentaires, ouverts à tous, sans inscription nécessaire. Je corrigerai derechef.




La Neutralité du Net. Kézako ?

Je me baserai sur Wikipedia afin de commencer une approche sur ce concept.
"La neutralité du Net ou la neutralité du réseau est un principe fondateur d'Internet qui exclut toute discrimination à l'égard de la source, de la destination ou du contenu de l'information transmise sur le réseau."

En gros, votre fournisseur d'accès à Internet n'a pas à traiter l'information différemment selon qu'elle soit de la vidéo ou du texte, et qu'elle que soit l'endroit d'où elle vient et où elle va.

Pourquoi une telle règle ?
Tout simplement car acheminer "différemment" de l'information selon sa nature et sa destination implique deux choses.

La première, c'est que votre prestataire technique sache de quelle nature est l'information. Il sait donc ce qui transite sur votre connexion Internet. Il sait si vous recevez des emails, de qui vous les recevez, si vous allez sur des sites de jeux en ligne ou des sites porno... Imaginez la puissance d'un organisme qui saurait TOUT ce que vous faîtes en ligne...



Dans le jargon, on appelle ça "ouvrir les paquets http" : le DPI pour "Deep Packet Inspection", l'inspection de paquet en profondeur. Cette expression parle d'elle même.
Que vous cryptiez ou non votre connexion, le FAI (et ses techniciens) peut voir ce qui passe grâce au DPI. Un technicien d'Orange m'a récemment confié qu'ils pouvaient déjà le faire.
Ce n'est tout simplement pas acceptable. C'est une grave atteinte à la confidentialité des correspondances, au secret médical, et au droit à la vie privée (entre autres).

Les FAI utilisent une infrastructure CISCO, la même qui a sert en Chine pour filtrer le Net. Et les seuls concurrents de CISCO, ... Sont des marques chinoises...



La deuxième implication de l'acheminement priorisé des données est la suivante : la censure.
Si le FAI met en place un moyen technique de différencier l'information selon sa nature, il sera très simple pour lui de rendre l'accès à tel ou tel type d'information plus difficile.
Cela se traduirait pour les utilisateurs par des lenteurs, des pages inaccessibles, ... Vous verrez plus bas que cela à déjà eu lieu.
Autant le filtrage de la LOPPSI me fait joyeusement rigoler, autant la mise en place de tels procédés me fait flipper.
On appel cet ensemble de procédé de priorisation des flux, la QoS pour "Quality of Service" en anglais, soit "qualité de service".

C'est le nom qu'ont trouvé les FAI pour légitimer ces pratiques.
Elles ne sont, pour l'instant pas mise en place. Mais c'est en négociation à un niveau européen.

Pourquoi Qualité de Service ? Pourquoi les FAI rêvent-ils de porter atteinte à ce point à la Neutralité du Réseau ?
Tout simplement parce que l'acheminement des données leur coûte cher, très cher. Une fortune même. Notamment depuis qu'Internet s'est généralisé, les tuyaux ne sont plus assez gros pour faire transiter ce paquet phénoménal de données.
Les calculs sont vite faits : si les FAI pouvaient faire transiter les données par les tuyaux qu'ils voulaient, selon la nature des données et leur origine, ils pourraient, de ce fait, gagner en performance, et en coûts.
Car les FAI louent leurs tuyaux à des super FAI, qui leurs facturent la bande passante utilisée par les abonnés.

Alors quand Google se pointe avec Youtube, qui se met à faire de la HD (qui pompe des masses astronomiques de bande passante, près de 10% de la bande passante mondiale) autant vous dire que les FAI n'ont qu'une seule envie : facturer Google. Surtout quand on voit ce que Youtube rapporte.



Mais Google est une firme tellement puissante, qu'ils font un gros doigt aux FAI.
Google tient aux FAI le discours suivant : si vous voulez des abonnés satisfaits, il vous faut un accès à Youtube digne de ce nom. Si vous ne voulez plus payer la bande passante utilisée par vos abonnés pour accéder à Youtube, vos abonnés vont partir à la concurrence.Vous n'êtes même pas en position de nous demander de l'argent.

Alors là, imaginez Orange contre Google. Pourquoi, à un moment, Youtube était si lent pour les abonnés Orange ? Parce qu'Orange n'avait pas envie de payer la bande passante nécessaire à ses prestataires pour fournir un service de qualité à ses clients... 

Et qui gagne à votre avis entre Orange et Google ?
Ben c'est Google. Parce que Google, sur le net, c'est Dieu.



Mais Orange, ils sont vénères, alors ils sont devenus super FAI, ils revendent de la bande passante aux autres FAI. Ils se sont implantés dans plusieurs pays.
Et aujourd'hui, ils ont acheté Dailymotion, pour que leurs abonnés aient un super accès à Dailymotion, et un accès de merde à Youtube, pour emmerder Google, qui tire ses revenus de la publicité sur Youtube. Et si tous les abonnés d'Orange, et les abonnés des FAI qui louent des tuyaux à Orange, se barrent sur Dailymotion parce que c'est moins lent que Youtube, et ben Youtube, ils feront moins de thunes.

Le rapport de force risquerait donc de s'inverser entre Google et Orange.

De surcroit, Orange (et d'autres) n'excluent plus de s'allier aux ennemis d'autres gros mangeurs de bande-passante : les pirates.
Ceux qui téléchargement des films, des séries et de la musique font péter la consommation de bande passante mondiale, et emmerde les FAI. Ils font aussi péter un câble aux lobbys de l'industrie culturelle.
Un rapprochement entre eux les rendraient beaucoup moins vulnérables aux attaques de Google. 
On voit par exemple que Google est obligé de négocier très durement avec l'industrie culturelle pour sa GoogleTV.
Et nous savons de quoi l'industrie est capable quand il s'agit de défendre son bief steak : couper nos accès à Internet, purement et simplement, sans autre forme de procès (cf. HADOPI).




Bref, voilà un petit état des lieux des luttes de pouvoir inhérentes à la consommation de bande passante, et donc, via la QoS, à la Neutralité du Réseau.

Tout ça pour un problème de tuyaux.
Revenons un peu à la QoS.

Nous arriverons à un moment ou à un autre, QoS ou non, où les infrastructures actuelles ne tiendront plus. Et personne ne peut prédire quand. Les FAI devront de toute façon investir de manière durable dans les tuyaux qui font transiter Internet. Il ne sert à rien de repousser cette date avec des projets liberticides.

Les FAI doivent se souvenir de leur rôle : acheminer de l'information, quelle qu'elle soit, quelque soit sa provenance et sa destination.




Il y a un autre avantage de la QoS pour les FAI : savoir ce qui passe sur votre connexion leur permets d'établir un profil marketing de chaque abonné. Ces profils sont ensuite revendus à des boîtes de pub. Et ça, ça vaut son pesant de cacahuètes.

Tu flippes hein ? Ben moi aussi.
Il y a néanmoins un dernier acteur dont nous n'avons pas parlé. C'est Apple.

Il ne faut pas croire qu'Apple se fou de tout ça : Apple compte les points en mettant les opérateurs  de téléphonie mobile (qui sont souvent les FAI) à sa botte avec l'iPhone, et en regardant Google mettre des moyens pour contrer les opérateurs, à défaut d'en mettre pour concurrencer Apple.


MAJ : En me relisant, je me suis rendu compte qu'Apple mettait aussi l'industrie culturelle à sa botte : l'iTunes Store est le plus grand super marché en ligne de produits culturels...

Steve Jobs a décidément tout compris.

Think Different !


dimanche 23 janvier 2011

Notre nouveau lecteur...

Cher lecteur,

Je ne sais pas si tu le sais... En fait je suis sur que tu ne le sais pas, ... Nous avons un nouveau lecteur.

Ce nouveau lecteur, je ne le connais pas encore, mais je vais bientôt le rencontrer. Il s'agit du nouveau copain de ma sœur. En gros, mon nouveau beau-frère.

Encore un que je vais pouvoir conditionner à appuyer sur "rafraichir la page" une bonne centaine de fois afin de faire monter mes statistiques.
Afin de lui souhaiter la bienvenue sur mon blog, je vais lui expliquer un peu de quoi il retourne.

Tout d'abord un petit historique.
L'Atild étant médiatiquement fermée et la Ligue ODEBI étant en restructuration (en plus de m'avoir fait comprendre que bon... Fallait arrêter les conneries), je n'avais plus de vecteur d'expression.
Comprenez qu'il me manquait un moyen d'emmerder le peuple.



Alors, tant que je retapais mon appartement, ce manque ne me gênait pas trop. Je n'y pensais que rarement, sous la douche par exemple, entre deux lectures du mode d'emploi du "Rogé Cabaillès toilette intime" de ma copine, bref autant te dire que je n'y pensais pas souvent.
Ces mode d'emplois me passionnent, ils sont écrits dans un nombre de langues absolument astronomique. Comme s'il fallait expliquer à nos femmes en Français, en Allemand en Grec et en Russe, dans trois alphabets différents, comment se nettoyer la chatte.
C'est un truc de dingue non ?




Et puis... Avec la fin de la décoration et des aller-retours quotidien à Leroy Merlin (dont je connais maintenant le plan par cœur), est revenue cette envie.

Cette envie très française, une envie qui s'est ancrée dans le code génétique familial au moment où mon père a été naturalisé : cette envie de dire ce que je pense. 
Et ce, pour une raison bien française : parce que j'y ai droit.

Alors, j'ai commencé modestement et puis, petit à petit, de plus en plus de visiteurs sont venus sur ce blog. Je ne te le cache pas que mon égo sur-dimensionné s'en est retrouvé flatté.

Si tu parcours les billets, tu trouveras aisément les différents thèmes qui m'inspirent et me passionnent : Paul Da Silva, les libristes, les pirates, Anonymous, l'anus et Nicolas Sarkozy.
C'est vrai que beaucoup de mes billets sont axés informatiques. Mais je m'efforce de rendre accessible les mystères de notre art au plus grand nombre.



Si je n'ai pas réussit, j'espère au moins y avoir contribué.

Ce qui me fait le plus rire, c'est que je vois la provenance de mes visiteurs, je sais donc à peu près qui ils sont. Et ce que j'avais prédis dans mon premier billet s'est produit : beaucoup d'anti Hadopi viennent ici, mais aucuns d'entre eux ne m'en parlent. Je me sens un peu comme le Dieudonné de la lutte anti Hadopi. Tant pis. J'assume.

Je suis donc retourné à mes premiers amours : Anonymous & co. J'y suis bien.
Au début tout le monde nous traitait d'intégristes, mais avec nos récents résultats en Tunisie, on est passé du statut d ' "adolescents dangereux pour la liberté d'expression tellement ils DDoS" à un statut plus cool de "nouveau mouvement citoyen de manifestation international sur Internet", ce genre de conneries. 
Les "bloggeurs influents" retournent leurs vestes aussi vite qu'ils acceptent les invitations pour aller manger chez Sarko.


Une petite partie des traitres

Et si ces derniers temps mes billets se font plus rares, c'est parce que j'ai plus de boulot. Mais ne t'inquiète pas lecteur, je suis là. L'opération Tunisia m'a également pris du temps.
La situation ne va guère s'arranger pour mon blog, car l'OpAlgeria se prépare, et il ne m'étonnerait pas qu'une seconde Révolution ait lieu au Maghreb d'ici quelques semaines. On fait tout pour en tout cas.

Je blog donc sans prétention, si ce n'est de te faire part de mes avis et de mes expériences sur le net. Parfois, j'essayerai de t'expliquer des projets de loi, pour que tu comprennes comment on se fait entuber par le gouvernement.

Enfin, cher nouveau Beau-Frère, je finirai sur une note plus personnelle. 




J'ai appris que tu entreprenais de prendre l'Avensis Verso familiale. JE TE PREVIENS. Cette caisse me revient d'ici quelques semaines. Mes parents, la cinquantaine venant, et les enfants les quittant, ont, en effet, troqué le monospace familial pour un cabriolet. De fait, ils m'échangent la Yaris contre l'Avensis.
Je te fais confiance, ne déconne pas, c'est pas ta Smart, et ça consomme 11 litres au 100. Mais 150 chevaux de pur bonheur dans un VVT-I 2.0L , ça se paye non ?
Pour une conduite plus sportive (même si c'est relatif sur ce genre de bagnole), je te conseil d'appuyer sur le petit bouton, sur le levier de vitesse.

Je te laisse, cher Beau-Frère, sur une petite chanson des Fatals Picards... Et je te dis à très bientôt, et bienvenue chez les secoués.



mercredi 19 janvier 2011

Modeste rétrospective sur la Révolution tunisienne

OUF ! Je ne serai pas interdit de vacances en Tunisie pour tout le reste de ma vie !

Faut dire qu'on a eu chaud. Ça faisait trois semaines que je j'enquillais des heures et des heures de chat IRC avec Anonymous.
On avait trouvé tous les jeux de mots sur Ben Ali (le meilleur restant de loin "Ben Alien"), on avait trouvé toutes les raisons de libérer la Tunisie du totalitarisme et de la censure (la meilleure étant le besoin de certain membres tunisiens d'Anonymous d'aller mater du porno sur Internet), et SURTOUT, on a dû remplir les bureaux, virtuels ou non, de nos amis de la police d'Internet tunisiens.

Il y a eu des moments réellement poignant, comme lorsque certain membres d'Anonymous en Tunisie, rentraient chez eux après les manifestations en nous disant que leurs cousins venaient de se faire tirer dessus.


 

Donc, autant vous dire que jusqu'à vendredi, l'hôtel-club 4 étoiles à Tunis, avec la copine cet été... C'était relativement compromis ! Notamment dans le cadre de l'obtention d'un visa. Quoique s'ils m'avaient accordé le visa, c'était surement pour me récupérer à l'aéroport ; et me flanquer direct en prison.

Ce n'est certainement pas le gouvernement français qui serait venu me chercher dans les horribles geoles tunisiennes. Quand on voit que MAM proposait même d'envoyer des flics pour aider l'ami Ben Ali à massacrer la population locale... Cela dit, tirer dans la foule, ça n'aurait pas beaucoup changé le quotidien de nos policiers, qui se lachent régulièrement dans nos cités, bien françaises, et bien républicaines.
Je vous le dis : vous ne m'auriez pas revu, j'aurai fini mes jours dans une taule tunisienne.




J'aurai fait partit de cette espèce très spéciale de français expatriés : les "français retenus à travers le monde". Les médias en parlent dès fois quand ils évoquent nos otages, en fin de journal. C'est aussi une des expressions préférées du journaliste qui marche tout le temps : Bernard De La Villardière ; dans sa grande émission journalistique, pas du tout racoleuse : Enquête Exclusive.

Bref, on a réussi ! Plus précisément, ils ont réussi. Même si c'était très dur pour moi de mettre en jeu mes vacances à Tunis cet été, ça a quand même dû être une autre paire de manche pour aller affronter la police tunisienne.




J'écrivais dans l'un de mes précédents billets, sur le rôle d'Internet dans ce type de Révolution, ces "nouvelles Révolutions".

J'ai commis une erreur, un oubli. J'ai sacralisé Internet, en oubliant la composante essentielle d'une Révolution : le peuple, et sa détermination à prendre en main l'avenir de son pays.
Beaucoup d'entre nous ont mis Internet au centre de la Révolution tunisienne, nous avions tort.

J'entendais parler ce matin sur Europe 1 un journaliste qui défendait cette thèse erronée.
Laissez moi vous expliquer à quel point ce journaliste se trompait.
Internet n'a fait que jouer son rôle : il est le même partout, permettre la communication entre les hommes.




Dans ces manifestations, je n'ai pas vu d'Internet, je n'ai pas vu de serveurs, ni de routeurs, ni de modem, ni de liaison ADSL, non. Je n'y ai vu que des tunisiens.
Ce sont eux qui allaient manifester pour se faire tirer dessus. Ce sont eux qui ont mis suffisamment de pression pour virer leur dictateur.

Ce sont eux qui ont fait la Révolution.

samedi 15 janvier 2011

Epic Win

 OPTUNISIA #1
Ben Ali Must Leave

Status : Truely Epic Win

Message : Ben Ali. We'll find you, Anonymous is everwhere.


United As One
Divided By Zero


OPTUNISIA #2
Pression Until The Election

Status : Processing

Message : Keep Pression, Arm your Lazer, We Are Still Here.





We Are Anonymous
We Are Legion
We Do Not Forget
We Do Not Forgive
EXPECT US


vendredi 14 janvier 2011

Ces cons du Paris-Dakar

Paris Dakar : 2 décès annoncés

Dakar toujours, deux hommes qui travaillaient pour l’évènement qui se déroule actuellement au Chili sont décédés. L’un jeudi à Copiapo (centre du Chili) où la course se rendra mardi, l’autre vendredi à Arica (nord) où elle vient d’arriver.

Les deux victimes sont mortes électrocutées.

La première, un fonctionnaire municipal de Copiapo, âgé de 46 ans, en installant une banderole de bienvenue aux concurrents qui est tombée sur un câble à haute tension.
La seconde victime lorsqu’il couvrait une scène située près du bivouac d’Arica devant accueillir samedi le président chilien Sebastian Pinera.

Par ailleurs, un spectateur a été blessé par un concurrent qui l’a heurté lors d’un pasagge dans les dunes d’ Iquique (nord) et qui se trouvait hors d’une zone sécurisée pour les spectateurs.
Il souffre de traumatismes thoracique et crânien. Sa vie n’est pas en danger, précise un communiquant d’ASO.




Je voulais faire un papier, mais mon coreligionnaire Renaud semble bien plus au point sur le sujet... Bon visionnage !




jeudi 13 janvier 2011

Révolution tunisienne et honte française...

Plus le conflit tunisien prend de l'ampleur, plus je m'énerve.

Mon énervement est ce qu'il est, à son petit niveau, mais j'espère vraiment, qu'il contribuera à une prise de conscience.
On pourrait facilement imaginer que l'objet de cette dernière serait la condition du peuple tunisien, mais, étrangement, au fond de moi, ce n'est pas le cas.
Je reste évidemment attaché à la libération de ce peuple, et je me bats, chaque jours, pour l'aider à s'émanciper, même si cela doit se faire par la violence... Tant pis, la Liberté est à ce prix, au prix de quelques DDoS, de quelques serveurs habilement configurés, de quelques euros dépensés à la location de ces serveurs, ... Et aussi, au prix du sang, pour ces tunisiens qui tombent sous les balles de leur propre police. Nous, français le savons, même si nous avons tendance à l'oublier.




Même si je n'ai jamais participé à des manifestations où les forces de police tiraient à balles réelles contre nous, j'ai quelques fois pu apprécier ces moments d'extrême tension. J'aime la montée d'adrénaline qu'ils génèrent.
Lorsque la contestation se heurte physiquement au pouvoir, au plexiglas d'un bouclier, c'est à cet instant que l'on comprend que le pouvoir utilisera tous les moyens pour rester LE pouvoir. Quitte à frapper à coup de tonfa, à gazer ses propres sujets. 

Ces moments d'agitation furent marquants pour moi. Je me retrouvais souvent au milieu de gens, souvent d'extrême gauche... Moi, le libéral devant l'éternel ! Ça me faisait drôle de sortir de mon quartier haut de gamme pour envoyer des pierres sur la flamme olympique pékinoise, (entre autres cibles) pendant que les CRS nous gazaient pour mieux nous frapper et nous insulter... 

Nous nous confrontions au pouvoir et à ses amis, les chinois.




Qui sait ? Si nous nous levions contre Sarkozy, n'y aurait-il pas des morts dans nos rues ? Ne serions-nous pas dans la même situation que la Tunisie actuellement ?

La contestation est inscrite dans nos gênes, dans notre culture, elle est même maintenant institutionnalisée, par le droit de grève. C'est le résultat de luttes sociales, et de manières plus antérieures, de lutte contre le pouvoir.

Et c'est là l'objet de la prise de conscience dont je vous parlais plus haut : malgré tout ce qui se passe en Tunisie, notre gouvernement reste muet, va même jusqu'à proposer de l'aide au gouvernement tunisien... Ne devrions-nous pas avoir honte ?




Ce Président tunisien, dictateur avéré, est soutenu par nos dirigeants... Peut être que M. Sarkozy rêve de pouvoir réformer autant que M. Ben Ali la Constitution de notre pays afin de rester indéfiniment au pouvoir ?
Ou peut-être est-ce lié aux contrats d'exploitation signés entre le gouvernement tunisien et Total ? Fleuron de l'industrie et de la corruption à la française. Ce même Total qui finance allègrement les campagnes électorales, à droite comme à gauche (pour rappel Total = Elf).




M. Sarkozy a bien des raisons de soutenir "par omission" son homologue, le dictateur Ben Ali.
Mais posons-nous à nouveau la question, ne devrions-nous pas avoir honte ? Quelques barils d'hydrocarbures valent-ils de renier plus de mille années d'Histoire de France ? N'avons-nous pas comme devoir de soutenir les peuples opprimés (et que nous avons colonisés) ? Notre passé ne nous y oblige-t-il pas ?

Je ne suis pas de ces pleureuses qui poussent les français à un sentiment de culpabilité, c'est le gouvernement que je pousse à ce sentiment.

Nous avons été parmi les premiers à faire notre Révolution, pour le plus grand bien de notre pays ; nous nous sommes affranchis du pouvoir totalitaire. Même si depuis quelques décennies, les  pulsions dictatoriales de certain se sont éveillées, nous restons, dans l'ensemble, un peuple libre, qui doit lutter pour conserver sa Liberté, mais aussi pour aider à gagner celle des autres.




Quelle fabuleux message ce serait, d'envoyer au monde entier un avertissement très claire à toutes les dictatures : la France ne soutient pas le dictateur Ben Ali, la France soutient le peuple tunisien, depuis trop longtemps dans l'asservissement.

Mais, ça poserait un problème à M. Sarkozy, cela légitimerait aussi l'intervention du peuple en cas de prise de pouvoir un peu trop importante en France, par des dirigeants français. M. Sarkozy, dont on ne doute maintenant plus des tendances sécuritaires, voir autoritaires, ne pourrait pas légitimer de telles actions.

Copains !

C'est dommage, M. Sarkozy, vous auriez pu vous racheter, en partie. 
Un petit communiqué en faveur du peuple tunisien, taper sur les doigts de MAM pour ses récentes déclarations, renvoyer M. Hortefeux pour son racisme chronique (c'est pas moi qui le dit, c'est la justice)... 
Bref, Chirac avait réussit à transformer l'essai en refusant d'aller faire la guerre en Irak, vous avez raté votre coup, pour l'instant. Mais il n'est pas trop tard M. le Président, il n'est jamais trop tard pour faire quelque chose de bien, souvenez-vous en. Montrez que vous n'êtes pas encore totalement corrompu par Total, par votre bi polarité pathologique, et faites ce communiqué. 
Pour une fois, s'il vous plaît, rendez-nous fiers.



mercredi 12 janvier 2011

Les traîtres sont maintenant rémunérés...

Il est rare que j'écrive deux billets par jour.
Tout d'abord parce qu'écrire est chronophage, et d'autre part parce que j'aime appliquer l'adage : à chaque jour suffit sa peine.

Mais je suis en ce moment en vacances forcées (jusqu'à lundi) pour une raison que je vous expliquerai peut être un jour.

Je flâne donc entre les bancs (du public) de la Cour d'Assises de Versailles, un lieu hors du commun, et Internet... Et notamment Numérama.
Ce serait mentir de dire que ce site d'actualité ne m'inspire pas : il n'est pas rare que je tombe sur une information qui me fasse réagir et que je traite, à ma manière je vous l'accorde, sur ce blog.

Aussi, j'aimerai vous faire part de ma déception à la lecture de cette news.
Un bloggeur, que je ne connaissais que de nom, et qui semblait être anti-Hadopi.

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Quelques heures passent pendant lesquelles je lis son blog ; et me rase, pour aller faire les soldes (j'aime être propre pour aller faire les soldes).
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En fait, j'allais faire un papier pour lui ruiner la gueule, mais, je me suis plongé dans son blog. 
Il n'a pas l'air d'être aussi con que les autres (FDN, QDN, RWW, ...), donc bon, je vais éviter d'accabler ce pauvre homme.
Même si je ne soutiens absolument pas la démarche qu'il a faite, que j'ai d'ailleurs refusé de faire moi même.
Bon 2000 euros par mois !

Internet, vecteur des nouvelles révolutions ?

Si un jour il vous prenait l'envie de devenir un dictateur, vous devriez, à un moment ou à un autre, contrôler les réseaux de communication.
Ce contrôle vous permettrait de prendre le pouvoir et de le conserver.
Ce fut, par exemple, le moyen employé par les révolutionnaires russes pour prendre le pouvoir et renverser le Tsar.  

Les réseaux sont diverses. On peut citer les réseaux dits "traditionnels" : les routes, les radios, la presse papier, le téléphone (filaire)... Et puis il y a les nouveaux réseaux, que nous qualifieront de plus "technologiques" : les téléphones mobiles, Internet et de plus en plus, l'Internet mobile.



Alors, si vous voulez contrôler les réseaux traditionnels ; c'est simple. Vous envoyez vos hommes aux différentes presses, voir aux imprimeries, aux stations de radios... Et vous utilisez la force pour empêcher la publication ou la diffusion. Bien sur, vous promettez monts et merveilles aux responsables des sociétés télécoms dès lors que vous accéderez au pouvoir, afin qu'ils vous facilitent la prise de contrôle des médias.
Pour les routes, il vous faudra quelques policiers un peu brutaux, et le tour est joué.
C'est ainsi que se sont faites les dernières révolutions.

Les gouvernements se sont bien vite aperçus que cette technique de "coup d'Etat" marchait bien, et s'en sont donc protégés de diverses manières. Ils ont adapté le système administratif et même le système sociétal, afin qu'aucun groupe ne puisse être assez puissant pour renverser un pays.
Les seuls groupes assez puissants sont maintenant des holdings, plus intéressées par l'argent que par le pouvoir. Et nos dirigeants sont plutôt à la botte de ces multinationales, ils n'ont donc pas à s'en méfier.




Mais... Les Etats ne semblent pas avoir mis en place de système assez efficace pour empêcher des révolutions liées aux moyens de communications technologiques. Pourquoi ? Parce que ces révolutions n'ont pas encore eu lieu. Et qu'il ne peut y avoir de réaction sans action. J'ajouterai que si nos gouvernements venaient à anticiper ces révolutions, le camp d'en face s'adapterait immédiatement. De plus, l'anticipation ne semble pas être le fort de nos gouvernants.

Certain pays ont bien essayé de censurer Internet : la Chine par exemple, et sa grande muraille numérique. Mais, il me semble que ce soit le seul pays qui se soit doté d'une infrastructure suffisament conséquente pour que le filtrage fonctionne réellement "bien". D'autres Etats censurent Internet, mais entre nous, c'est une science assez approximative.




D'autant que ces Etats sont bien conscients que plus ils filtreront l'Internet, moins il y aura d'investissements étrangers sur leurs territoires : les entreprises ont besoin d'Internet pour produire.
Et c'est là ce qui protège Internet : les entreprises. Sans elles, Internet ne serait qu'un moyen d'expression, les gouvernants l'auraient déjà censurés dans tous les pays.
La Chine a compensé par sa main d'œuvre bon marché par exemple. Mais les choses changent déjà.

Nous sommes dans les prémisses de ces nouveaux mouvements de masse, possibles grâce à un moyen de communication technologique : l'Internet.
On le voit en Tunisie actuellement, où la contestation s'organise via Twitter et Facebook. On notera pourtant qu'en Tunisie, le web est contrôlé par l'administration, qu'à cela ne tienne, ils ne peuvent pas tout voir, tout contrôler... Internet est trop vaste.




Et ces modes de communications vont être de plus en plus utilisés dans les années à venir, pour aider les mouvements de contestation.
D'autant plus qu'Internet permet aux internautes d'autres pays d'aider les contestataires.
Là où les manifestants auraient été "seuls au monde" sans Internet, le Réseau leur permet de médiatiser plus facilement les évènements au reste du monde. Ainsi, les citoyens extérieurs peuvent venir en aide au bon moment aux contestataires, en relayant les évènements et en mettant en place des infrastructure extérieure pour les aider à continuer la communication en interne, et à l'international.

On voit même avec Anonymous que les opérations de soutien extérieures peuvent aller plus loin : des attaques informatiques ciblées contre le pouvoir en place, comme le DDoS par exemple.


Vous êtes Anonymous


Les dirigeants ont de quoi trembler devant toute cette information qui se répand sur la toile, alors que la clé de leur stabilité est le contrôle de cette information et des moyens de la diffuser...
Ajoutez à cela la faim, liée à l'explosion du prix des matières premières, et vous aurez une poudrière géante : pays d'Asie, le Maghreb, certain pays d'Afrique, l'Amérique du Sud...

Ça a déjà commencé : Tunisie, Algérie, Mozambique, Haïti, Bolivie, ...

Ce n'est pas pour rien qu'en Europe, et dans nos pays "civilisés", le pouvoir a mis en place des "minima sociaux", c'est pour que les gens puissent, quoiqu'il arrive, ... Manger.
Si le peuple a faim, le peuple se soulève. C'est un risque trop grand pour nos dirigeants.




Comme il est maintenant de coutume, je prendrai un exemple concret pour illustrer cette incompréhension des gouvernements des nouveaux systèmes de communication, au service des révolutions et contestations.
Michèle Alliot-Marie, notre ministre de l'intérieur, a hier appelé au calme en Tunisie. Elle a, en outre, proposé à Ben Ali, dictateur tunisien, l'aide de la France pour former et équiper ses polices anti émeutes... Allons au delà de l'aspect scandaleux de ces propos : la France, par ses valeurs républicaines, et le droit d'ingérence que nous ne manquons pas de nous octroyer dans divers pays, devrait soutenir le peuple tunisien.
 
MAM n'a pas saisit que ce n'est pas de policiers anti émeute dont Ben Ali a besoin pour faire cesser les troubles, c'est de techniciens et d'ingénieurs, formés au filtrage du net. Mais ça, et heureusement, la France n'en n'a pas encore à revendre... Et j'espère que ces techniciens n'accepteront jamais de travailler à de si sombres desseins.

Pour finir sur MAM, je vous laisse sur une petite blague de Me Vergès. Car au même titre que j'aime les blondes, j'aime les avocats. Et Vergès est quand même marrant, malgré un fond très mauvais, mais c'est le propre de tous les avocats pénalistes que je connaisse.




mardi 11 janvier 2011

Signe la pétition contre la LOPPSI 2 !

Feignasse ! T'as toujours pas signé la pétition contre la LOPPSI 2, ni envoyé un mail à ton député UMP pro-loppsi ?!

Alors dépêche toi ! Tout est sur le site de nos amis du parti pirate !

http://loppsi2.partipirate.org/

Pourquoi il faut être contre la LOPPSI 2

lundi 10 janvier 2011

Pompage : Lettre ouverte à Frédéric Mitterrand, ministre de la communication. #SidiBouzid

Même s'il m'arrive régulièrement de l'insulter, parce que je ne peux pas l'encadrer, le petit Fabrice est attendu par sa maman à l'accueil du magasin a écrit quelque chose de pas trop mal, pour une fois.

Comme on m'a dit à l'Armée : 
"Il faut le dire quand c'est nul, mais il faut le gueuler quand c'est bien !"

Et s'il fait parti du premier groupe, on ne peut lui enlever une sacrée plume (pas de blague sur la plume hein).
De plus, c'est un sujet important, je ne l'aurai pas mieux écrit.

Bonne lecture !


Lettre ouverte à Frédéric Mitterrand, ministre de la communication.

Monsieur le Ministre,

Slim Amamou, entrepreneur Tunisien dans le secteur internet, militant pro Net Neutralité, farouche adversaire de la censure, et – accessoirement – bloggeur chez ReadWriteWeb, est détenu depuis jeudi dernier dans les geôles de la dictature Tunisienne.

A l’heure où les morts se comptent par dizaines et où la révolte de la jeunesse Tunisienne semble redoubler, la rédaction de ReadWriteWeb appelle solennellement le gouvernement Français à demander la libération de Slim Amamou et, à l’instar de son homologue Américain, à dénoncer les attaques informatiques incessantes effectuée par le gouvernement Tunisien envers ses citoyens, qui violent leur vie privée, les privent du dernier espace de liberté dont ils disposent, et sème la terreur jusque sur le réseau en volant leurs codes d’accès à leurs profils Facebook ainsi qu’à leurs emails, ainsi qu’en se livrant à une censure de plus en plus féroce.

Slim Amamou, sans doute le plus connu des bloggeurs Tunisiens, est une personnalité de l’internet reconnue à l’international. Sa séquestration ne restera pas sans réponse, et contrairement à ce qu’il se passe quand un confrère journaliste est enlevé, l’internet ne se contentera pas de communiqués réguliers égrenant les jours de détention.

Les Anonymous ont montré comment le pouvoir Tunisien, ainsi que ses complices, feront l’objet de harcèlement constant – dans un premier temps – avant vraisemblablement de passer à une phase bien plus offensive, à coté de laquelle les attaques essuyées par les sites gouvernementaux Tunisiens et la bourse de Tunis ressembleront à des coups de semonce.

L’utilisation de l’armée d’une nation contre son propre peuple est un acte impardonnable, le fait que le ‘président’ Ben Ali ait mis sur pied une véritable armée numérique, sur laquelle nous avons longuement enquêté au sein de ReadWriteWeb, lui permet de pourchasser la liberté d’expression dans ses moindres recoins. La dictature Tunisienne est à ce titre l’une des dictatures numériques les plus avancées du monde, mais elle s’est désormais mise à dos les forces vives de l’internet dans ce qui s’annonce comme une lutte à mort.

Sans remettre le moins du monde en question l’importance du combat mené en ce moment par la jeunesse Tunisienne, celui mené par les Anonymous contre cette dictature est d’une importance capitale. C’est le premier du genre, et son issue aura des conséquences spectaculaires sur le rapport de force qu’entretiennent de trop nombreux régimes politiques avec leurs citoyens.

Le silence du gouvernement Français, et pire encore la dialectique choquante à laquelle vous vous êtes livré récemment au sujet du régime Tunisien, fait peser un fort soupçon de complicité sur la France.

L’argument d’un Ben Ali seul rempart contre les islamistes, considéré par beaucoup comme une excuse dont se drapent les complices de cette dictature, a été mis en pièce par nos soins en ce qui concerne internet. Nous avons eu, chez ReadWriteWeb, l’occasion d’affronter ce que nous pensions être, dans un premier temps, des groupes islamistes Tunisiens, avant de découvrir qu’il ne s’agissait en réalité que d’un poste avancé de l’armée numérique de Ben Ali, que nous avons par la suite mis à nu. Analysé et dénoncé, avec l’aide de plusieurs courageux citoyens Tunisiens, dont Slim Amamou, les graves atteintes dont l’armée numérique de Ben Ali se rend coupable à l’encontre de son peuple, bafouant ainsi la vie privée et la liberté d’expression de ses citoyens, sont intolérables aux yeux de toute démocratie qui se respecte.

Nous n’avons pas les compétences nous permettant d’estimer, comme beaucoup de spécialistes, le risque Islamiste dans la société Tunisienne. Pour ce qui est de l’internet Tunisien, par contre, après avoir essuyé durant le premier trimestre 2010 cinq attaques cordonnées d’ «islamistes» sur nos différents sites ainsi que sur nos espaces Facebook suite à la publication de cet article, nous sommes en mesure d’affirmer haut et fort que les Islamistes Tunisiens auxquels nous avons eu à faire – trois groupes distincts en apparence – ne sont en réalité que des agents du gouvernement Tunisien ou des sociétés travaillant à son service.

Nous avons identifié ces sociétés, à San Francisco, et son principal actionnaire, un ressortissant Tunisien qui réside lui à Oakland en Californie, ainsi que les méthodes et de nombreux rouages de l’armée numérique de Ben Ali, forte de 600 hommes, dédiés à l’ingénierie sociale en ligne et aux attaques informatiques. Nous avons également remonté différentes pistes, dont certaines mènent jusqu’en France.

A l’heure ou les Anonymous, qu’il convient d’appréhender comme une expression collective et mondiale en faveur de la liberté et de la démocratie, prend le parti du peuple Tunisien, il est temps pour la France de se ranger aux cotés de ceux qui défendent la liberté.

Cette notion que la France a naguère grandement aidé à populariser à travers le monde, la liberté, ne tolère pas de compromis. En continuant ainsi à justifier l’injustifiable, vous vous rangez de facto dans le camp de ses adversaires. Un camp qui, numériquement (dans tous les sens du terme), semble souffrir d’un handicap majeur.


Consequences will never be the same.

En vous remerciant par avance du communiqué que vous saurez, j’en suis sûr, rédiger afin de dénoncer les entraves faites aux libertés du peuple tunisien, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de mes salutation distinguées.
-
Fabrice Epelboin
Editeur de ReadWriteWeb France

Source : http://fr.readwriteweb.com/2011/01/10/divers/lettre-ouverte-frdric-mitterrand-ministre-de-communication-du-gouvernement-franais-sidibouzid/

Apple... Think Different ?

Dans la continuité de mon billet d'hier, et eu égard aux nombres de visites témoignant de son succès, je vais aujourd'hui vous expliquer pourquoi je défends Apple. Non uniquement sur ce qu'il convient d'appeler "l'affaire VLC", mais de manière général.

Tout d'abord, il semble que le culte que je voue à la marque est lié à mon histoire personnelle. Mes parents avaient acheté le premier Macintosh Portable, véritable révolution à l'époque. Ce fut la première fois que je touchais un clavier, une souris et que je jouais.




Et puis, les Mac sont restés, jusqu'à mes seize ans, les seules machines autorisées au sein du foyer familial.
Il est vrai que j'accuse certain d'être des intégriste du libre, mais je suis indéniablement un intégriste du Mac.
Les gens qui découvrent Apple aujourd'hui ne peuvent imaginer ce qu'ont vécu les "Mac addicts" entre 1995 et 2000, lorsqu'il n'existait RIEN sur Mac.
J'ai joué pendant ces cinq ans à Warcraft 2 et à Duck Nuckem 3D, les deux seuls jeux qui tournaient sur la plateforme.

Quelle nostalgie de repenser à mes premiers scripts en AppleScript. C'est là que j'ai découvert la programmation.
Mes premiers pas sur le Net, c'était avec Netscape Navigator, sur Mac, sous Mac OS 7.5.3 ! Old School !



Bref, j'ai été drogué à ces machines pendant très longtemps, et je subissais les railleries de mes camarades, tous sous Windows, qui promettaient Apple à une fin proche. Les mêmes qui arborent tous fièrement un iPhone aujourd'hui.

Quelle revanche !

En quelques années, avec le retour aux affaires de Steve Jobs, Apple est devenue un leader, alors qu'elle était bonne dernière dans les années 90.
A mon sens, la réussite d'Apple est liée à un tournant réussit : celui de l'Internet mobile. Steve Jobs l'avait compris très tôt, et le projet iPhone était sur les rails depuis bien des années. Il ne pouvait, de plus, pas se permettre de rater ce virage, cela aurait marqué, à coup sur, la fin de la marque.

Ces années à survivre sur Mac étaient enfin récompensées, et je pouvais valoriser ma compétence sur cette plateforme dans ma vie professionnelle, maintenant que tout le monde en voulait.

Avec le succès, viennent les critiques.
Tout d'abord sur le caractère "fermé" des périphériques tournant sous iOS (iPhone, iPad, iPod Touch).
D'origine, il est en effet impossible d'installer des applications qui n'ont pas été validé par Apple et distribuée sur l'AppSotre...
A cela je répondrai deux choses :
- En effet, Apple fait le choix de vérifier les applications destinées à être installées sur ses périphériques, de manière drastique. Où est le mal ? Apple ne s'adresse pas à un public de geek, mais aux gens de la vraie vie, qui n'ont aucune envie de gérer des soucis avec leurs applications. C'est donc un gage de qualité.
Il peut également s'agir d'un gage de sécurité, Apple contrôlant que les applications ne transmettent pas vos informations personnelles à des tiers (c'est quand même très relatif, on a vu que le vol d'information intervenait quand même sur iOS, mais pas autant que sur Android).
- Il vous est possible, via le Jailbreak, qui semble de plus en plus toléré, d'installer toutes les applications que vous voudrez ; validé ou non par la firme pommée.


On entend aussi beaucoup critiquer Steve Jobs sur sa politique vis à vis des applications pour adultes.
Il n'est pas rare d'entendre parler de censure... Il est vrai qu'Apple a choisit de ne plus proposer d'applications pour adultes sur l'AppStore...
Je me mets à mon petit niveau de chef d'entreprise... Ce serait quand même un comble qu'on m'oblige à vendre des logiciels que je n'ai pas envie de vendre ! L'atteinte à la Liberté et aux Droits serait là.

De plus, on pourrait parler de censure si les navigateurs vous empêchaient d'accéder à des sites pornos. Mais ce n'est pas le cas, Youporn est toujours accessible sur mon iPad et mon iPhone, je viens de vérifier.
Rien ne vous empêche donc de vous palucher joyeusement sur votre périphérique griffé d'une pomme.
Une fois de plus, si vous voulez vraiment une appli, le Jailbreak est votre ami, et dans le pire des cas, vous pouvez prendre un téléphone d'une autre marque...




Bref, si quelques geeks critiquent Apple, il est évident que le succès est total. 
Les rumeurs préviennent même qu'avec tout le cash accumulé sur les marchés, Apple pourrait racheter Facebook. Elle deviendrait alors l'entreprise la plus puissante au monde, concernant les données personnelles. Et je pense qu'à ce moment là, on devrai quand même commencer à flipper un peu... Autant de pouvoir n'est pas bon. D'autant plus, qu'aux vues de la structure d'Apple, ce pouvoir se retrouverait dans les mains d'un seul homme : Steve Jobs.


So, Think Different !

dimanche 9 janvier 2011

La Libre Connerie...

MAJ 10 janvier 2011 - Le billet ci-dessous contient une erreur : la licence GNU/GPL v2 autorise la vente des applications qui lui sont soumises.  Plus d'infos sur cette licence ici.

Il n'y a qu'un mot pour qualifier ce qui vient de se produire sur l'iOS App Store : Ridicule !

Pour rappel :
Le célèbre lecteur logiciel VideoLan, aussi dit VLC, a été porté en septembre dernier sur les périphériques Apple (iPod Touch, iPhone et un peu plus tard iPad). A ce titre il était vendu sur l'appstore. Plateforme de distribution d'applications en ligne d'Apple.

Puis la polémique a éclaté : le lecteur vidéo est depuis longtemps sous licence GNU/GPL v2, c'est une licence qui permet la diffusion du code source, sa libre modification par un tiers et la distribution gratuite du programme concerné. Et selon cette licence, le programme initialement sous GNU/GPL ne peut pas être distribué sous une autre licence (si j'ai dit une connerie, n'hésitez pas à me reprendre dans vos commentaires).
Comprenons que le but est d'éviter que des gens fassent de l'argent en récupérant une source gratuite, en la modifiant un peu et en la revendant sous une licence propriétaire.




Il se trouve que, bien que distribué gratuitement sur l'appstore, VLC était distribué sous la licence prévue par Apple pour la diffusion des applications via sa plateforme.

Arrive alors M. Rémi Denis-Courmont, accessoirement employé chez Nokia, qui a contribué au projet originel de VLC, et qui se trouve être un intégriste des licences libres, type GNU/GPL.
Ce monsieur s'oppose donc formellement à la diffusion de VLC sous une autre licence que sa licence libre. Il promet des poursuites judiciaires, dans le but de faire retirer VideoLan de l'appstore, au risque d'empêcher des millions de personnes d'accéder à l'application.
C'était en octobre. Je vous invite à relire l'article que l'ami Champeau écrivait à cette époque dans Numerama.

Et puis... Plus rien, j'étais rassuré...




Sauf que, il y a quelques heures, VLC a été retiré de l'appstore, par Apple, vraisemblablement contrainte par ce connard de libriste, qui semble faire fi de son conflit d'intérêts : c'est Nokia, concurrent direct d'Apple, qui le fait vivre ! De plus, il semble que travailler pour une société qui n'est pas franchement orientée "licences libres" ne le gêne pas.
Bref, Bluetouff bossait bien pour un prestataire d'Universal... Il semble qu'en France, ce genre de pratiques soient habituelles, et que peu soient les libristes qui vivent leur engagement à fond. Sans conflit d'intérêts.

Revenons à nos moutons.
La distribution d'un outil qui permettait de visionner des contenus culturels étant stoppée, Remi Courmont a contribué, à son petit niveau, à instaurer une forme de censure... L'industrie du film doit se réjouir de cette décision, et je n'aime pas quand l'industrie se réjouit. Ça me fatigue. Ça prouve que nous avons échoué.


De plus, je doute vraiment que limiter la distribution gratuite d'un projet open source à des millions d'utilisateurs, soit réellement un des objectifs de la GNU/GPL v2, orientée vers le partage.

Un mini scandale de plus pour ces projets communautaires, rongés par des guerres entre d'énormes firmes, alors que leurs membres devraient les en protéger. Ajoutez à cela la traditionnelle pincée d'ego surdimensionné qui caractérise nombre de ces bouffons du web... Et vous retirez VLC de l'appstore, pour aider Nokia, au plus grand plaisir de l'industrie et de votre ego ; en prétextant vous battre pour la Liberté et la libre défense de vos libres projets communautaires, ça me file une libre courante, selon l'expression désormais consacrée sur ce blog.

Bravo M. Rémi Denis-Courmont, sache que juste pour t'emmerder, j'écris cet article sur un iPad, avec VLC installé, et je vais le transférer sur mon MacBook, afin de le diffuser, sous aucune licence qui soit, car une licence, libre ou pas, est une prison pour ces oeuvres et créations. Tu l'as démontré aujourd'hui, mais ne t'inquiète pas, tu ne seras pas le dernier de ton espèce à prouver que ton mouvement est pourri par le conflit d'intérêts.
J'attends donc avec impatience le prochain scandale, et vais, avec ma libre conscience, dans mes libres chiottes, libérer un libre passage dans mon colon, et librement... Faire caca !