jeudi 6 janvier 2011

Les trois groupes...

Il existe, au sein de notre front, trois groupes.

Il y a ceux qui vont diner chez Sarko.
Il y a ceux qui rêvent d'aller diner chez Sarko.
Il y a ceux qui jamais n'iront diner chez Sarko.

C'est de ce troisième groupe dont je me revendique. Ce troisième groupe, dur à conjuguer, car plein d'exceptions, ces exceptions qui font notre pluralité et l'individualité de chacun.
Nous sommes ce troisième doigt, levé devant le bouclier en plexiglas, tenu par un de leurs fils de pute d'agents assermentés. Nous considérons les pratiques illégales comme légitimes, et ne mâchons pas nos mots, appelant Assange prophète, et Sarkozy fils de pute.
Nous sommes souvent décriés dans les médias bien pensants, ces médias du premier et du second groupe. Ceux qui distribuent les bons points à leurs amis et nous laissent les mauvais.
Pensant que nous changerons de façon de lutter en lisant leurs torchons masturbatoires, ils ne se rendent pas compte qu'ils nous confortent.


Elle est libre de droit ta photo du con ?

Depuis combien de temps sont-ils là ? 
Plus de dix années.
Ont-ils empêché depuis tout ce temps les lois liberticides ?
Non.
Certain d'entre eux vont même diner dans la gueule du loup, feignant d'ignorer que c'est le loup qui les dine. Je les gerbe. 
Ces Eric Besson du front anti-HADOPI, les traitres. Ceux qui cachent leurs fulminations derrières quelques sourires suffisants en lisant ces lignes, pensant à tort que nous sommes jaloux d'eux. Encore une erreur de leurs égos surdimensionnés. Ils se reconnaissent.

"Nous tuerons nos ennemis, leurs collaborateurs, leurs sympathisants, les indécis, puis les indifférents."

Le temps n'est plus au dialogue. On ne peut discuter de rien avec nos dirigeants. Car nos dirigeants ne savent rien. Et ceux qui savent sont sous la coupe des ignorants.
Ce gouvernement, cette droite néo-libérale, que je vomis à chacune de ses interventions, nous conseillerait vraisemblablement de voir la poutre que nous avons dans l'œil avant de parler de la poussière dans le leur. 
Ils auraient raison. Ces brebis trop propres, trop politiquement correct, sont trop nombreuses dans notre troupeau. Je suis pour ma part de ces brebis galeuses, immangeables, je ne me laisse pas traire par le pouvoir, et chasse en meute, derrière un masque de Guy Fawkes.




Mais je m'occupe de ces poules mouillées ! Ne vous inquiétez pas, le ménage sera fait, à un moment ou à un autre. Par le vide si possible.
Nous nous occuperons ensuite de la poutre qui s'est logée dans le cul du gouvernement. Et encore, je qualifierai plutôt l'objet de traverse de chemin de fer.

L'opération sera brutale, douloureuse pour l'exécuteur comme pour l'exécuté. Le scalpel est aiguisé, le fil à recoudre a été égaré. Les compresses ne serviront qu'à essuyer nos mains, mais jamais à panser les plaies de ce pouvoir, corrompu, fascisant, favorisant cette atroce reproduction sociale qui cloue nos forces vives sur la croix de l'échec, à défaut de les clouer sur les bancs de l'école.  

Ces collèges républicains qui gâchent des destins, au lieu de forger des Hommes. Cette école qui apprend l'histoire comme l'arrange cette pute de République. Où est le  réel chapitre de l'esclavage ? Où est le chapitre sur les Pieds Noirs installés dans les camps de concentration à leurs retour du Magrebh ? Y'aura-t-il un chapitre pour ces Hommes renvoyés dans des charter, pour ces jeunes qui tombent  encore sous les balles de la Police ?

"Voyous, barbares, intégristes, casseurs, terroristes, salopards, sauvageons, ... Est ce que le compte est bon ?"



Que dira-t-on de notre époque dans cinquante ans ? J'espère qu'on en dira : "plus jamais ça". 
Plus jamais de ces lois liberticides et de ce retour aux valeurs de cette France profonde : xénophobie, droits de l'Homme allègrement bafoués par priorité sécuritaire, journalistes sous contrôle économique d'un pouvoir pourri, République bananière où copinages et jeux de pouvoirs marquent leur omniprésence au détriment du Peuple, dupé par TF1 et cette connasse d'animatrice préférée. Et Dieu sait pourtant à quelle point j'aime les blondes.

Cette cinquième République verra sa fin dans l'échec, dans la dette financière et sociale, dans l'injustice et la surpopulation carcérale.

"Pourquoi suis-je si marginal, épouse la cause du faible de façon machinale, ne voit que complot dans les lignes du journal, n'arrive à dormir que dans un bruit infernal ?"

Cet ordre nouveau dont je rêve chaque jours. Fait de liberté totale, sans Etat pour nous corrompre, sans autre autorité que l'image parentale, permettant à chaque Homme d'exprimer le bien en lui, de s'épanouir. Sans avoir à donner à l'Etat, qui dépensera allègrement le fruit de notre travail dans une Citroen haut de gamme... Par pitié, quitte à claquer notre pognon, prenez au moins des voitures qui ressemblent à des voitures ! Notre Président aurait beaucoup plus la classe en EOS !




Ce nouvel ordre, qui donnera au marché toute sa splendeur, sans cette corruption qui n'est liée qu'à l'omniprésence étatique, où aucuns de ces interdits ridicules n'entraveraient notre épanouissement et notre liberté d'entreprendre.

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Je viens de recevoir ma feuille d'impôts.

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