mardi 15 février 2011

Le coffre fort ne suivra pas le corbillard...

Vous l'aurez remarqué, j'ai un peu foutu la merde avec mon billet d'hier...

Il existe un cortège funèbre sur Internet. Ce cortège est composé de gens qui se veulent défendeurs des libertés. Ce cortège est funèbre, car l'inutilité de ces gens nous amène irrémédiablement vers la tombe de l'Internet tel que nous connaissons actuellement.

Ces gens monopolisent la lutte, ils sont de mauvais donneurs de leçons, imbus d'eux mêmes. Une clique aussi ridicule que bonne à brasser du vent. Je peux nommer ces gens : Olivier Laurelli, Paul Da Silva, Fabrice Epelboin, Benjamin Bayart, Jérémie Zimmermann, ...

Je me souviens encore du "très ouvert" patron de la FDN, M. Bayart, qui disait "qu'il ne pouvait y avoir qu'une seule structure de lutte pour les droits sur Internet". Il parlait de la Quadrature du Net.
Ce même patron de la FDN qui se branlait allègrement un soir au Fouquet's, au sujet de la grande "victoire" du front contre l'HADOPI...

Ça donne envie de lutter contre Hadopi... Non ?

J'ai eu le malheur de me confronter à leurs idées formatées. Nous avons, à une période, occupé la place médiatique. Cela ne leur a pas plu. Ils se sont ligués contre ce que nous avions fait.

C'est pourquoi je suis reparti d'où je venais, d'où la Ligue m'avait tirée. Olivier Laurelli, pourtant omni présent sur le web français, disait justement : "le web français, tu l'aimes où tu le quittes, moi je l'ai quitté". Lui, ça fait cinq fois qu'il le quitte, mais il revient toujours. Personnellement, j'ai lâché le verre d'eau.

Trop d'embrouilles pour trop peu de personnes. Et pendant ce temps, les lois passent comme des lettres à la poste. LSI, LCEN, DAVDSI, HADOPI, ACTA, LOPPSI 2... Les gouvernements, gauche ou droite confondue, nous emmènent au cimetière, et le front "anti HADOPI" se branle joyeusement sur l'héritage qui arrive.



Il y a des gens qui se manifestent régulièrement auprès de moi, des acteurs du web, d'accord avec moi, mais qui n'osent affronter le clan, de peur de perdre leurs business. Je me veux l'écho de ces gens là.

On peut critiquer mon égo sur-dimensionné, mais croyez moi, il en faut pour contrer ces gens.

Il fut un temps où j'acceptais mal le genre de critiques que l'on peut trouver en commentaire de mon précédent post, ceux des amis du clan.

Mais avec le temps, ... Ce sentiment de colère se transforme parfois en humour ; et parfois même, en un "je m'en fou".
Pourquoi je m'en fou ? Pour plusieurs raisons.

Tout d'abord parce que sur le millier de visites réalisé en douze heures (fréquentation que je réalise normalement en dix jours), seuls une dizaine ont pris la peine de venir m'emmerder. Ce qui représente 1% de mes lecteurs récents. Une bricole.
Autant dire que ça ne vaut pas grand chose. Même si ça fait du bruit.




Ensuite, il faut bien dire qu'à chaque fois que je tape sur Da Silva, il relaye, je fais péter le compteur de visites, et je sais à quoi m'attendre. La meute rapplique dard dard pour défendre le soldat Da Silva ; profitant de la petite fenêtre de liberté d'expression que je leur ai ouvert avec mes commentaires.

J'ajouterai que je ne lui réponds pas au téléphone, parce que même le réseau 3G+ ne peut supporter une telle bataille d'égo. Je ne voudrais pas priver d'Internet tous mes voisins...

Cet article n'était pas mon meilleur, conseillant à mes nouveaux lecteurs cet article traitant de la neutralité du Réseau, ou encore celui-ci, traitant du statut de M. Assange.

Une question que je me pose depuis quelques semaines a néanmoins été posée parmi les commentaires. Cette question traite de mon engagement chez les Anonymous.
Cela fera bientôt trois ans que je fréquente les chans, le wiki d'Insurgen ou de PartyVan.



Puis-je décemment, alors que je ne cache pas mon identité, que beaucoup de mes lecteurs connaissent mon nom, me réclamer d'Anonymous, qui se veut, par définition anonyme ?

J'ai beaucoup réfléchi à la question, voulant, au début, garder cette réflexion pour moi. Mais, publiant des textes, et participant donc à un certain débat public, je devais me justifier sur ce point. Et voici la réponse que je m'en suis faite.

Si on reste dans notre dimension franco française, il est évident que ma démarche est un non sens.

Mais, prenons un peu de recul.
Personne chez Anonymous ne m'a reproché ma démarche, seuls mes détracteurs le font. Mais ils n'ont pas attendu que je mette en avant cette partie de mon engagement pour me faire chier ; et ils font partie du front Hadopi bien pensant, pas d'Anonymous. Ils condamnent le DDoS, nos pratiques, ...

De plus, Anonymous me semble tellement anarchique et ouvert, qu'il devrait y avoir une place pour tout le monde. Je l'ai trouvée.
Je reste anonyme lorsque je suis avec eux. Je n'utilise pas un pseudo reconnaissable, et je me garderai bien de le faire.

Continuez donc à déblatérer, c'est prévu, et merci pour les stats !

2 commentaires:

  1. je suis pas un membre de la meute de Da Silva, juste un mec qui s'intéresse aux solutions proposées pour que l'on conserve nos libertés.
    Donc grâce à lui quelque part j'ai connu ce blog qui donne une autre vision des choses, moi je dis pourquoi pas, j'ai soif d'avis différents on avance pas en allant tous dans la même direction à mon avis...
    Donc derrière vos stats il y a aussi des gens qui cherchent à en connaitre plus sur les solutions proposées, des gens qui s'en branlent des combats de coqs mais qui grâce à ça découvrent d'autre avis, d'autres blogs, des combats différents. merci donc pour l'alternative.

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  2. Juste un détail, si peu de gens prennent le temps de s'attaquer à toi, c'est parce que les autres savent que tu n'en vaux même pas la peine, et qu'on sait tous ici qui est le genre de type à faire du DDOS de rageux.

    J'ai arrêté de lire au premier tiers du pavé. Je regrette déjà le temps perdu.

    Bisous

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